Ce vendredi 24 février, la 48ème cérémonie des César récompense les acteurs, réalisateurs et technicien pour les films de 2022. En 1991, Vanessa Paradis a eu le privilège d’annoncer le nom de la lauréate du prix du Meilleur espoir féminin. Quelque peu stressée, la comédienne s’est trompée de nom. Une séquence qui est devenue culte.

Une mission qui peut être plus délicate qu’on ne le pense. Ce vendredi 24 février, des grands noms du cinéma français vont remettre les prix aux grands gagnants de la 48ème cérémonie des César. En ouvrant l’enveloppe, dans laquelle se cache le nom du lauréat, ils tenteront de ne pas commettre la même erreur que Vanessa Paradis, trente-deux ans plus tôt. En mars 1991, au théâtre des Champs-Élysées, la jeune artiste a été choisie pour remettre le César du meilleur espoir féminin. Une reconnaissance dans le milieu du Septième Art qu’elle a remporté l’année précédente pour le film Noces blanches de Jean-Claude Brisseau. En lice pour lui succéder : Clotilde Coureau, Florence Darrel, Judith Godrèche, Judith Henry et Isabelle Nanty, comme l’a annoncé le maître de cérémonie Richard Bohringer.

Est alors venu le moment tant attendu. Quelque peu stressée, Vanessa Paradis a ouvert l’enveloppe et s’est empressée d’annoncer le nom de l’heureuse gagnante. « Le César est attribué à Judith Godrèche dans… M**** ! », a-t-elle lâché un brin confuse en mettant sa main de la bouche. Et pour cause, l’ex-compagne de Johnny Deep a commis l’irréparable en se trompant de nom. Se rendant compte de son erreur, la jeune comédienne alors âgée de 19 ans s’est empressée de présenter ses excuses et de remédier à cette bourde. « C’est Judith Henry dans La discrète, excusez-moi », a-t-elle révélé confuse avant de lâcher un long soupir. Dès lors, les rires occasionnés par cette boulette ont vite laissé place à une pluie d’applaudissements. Une étourderie que la comédienne a eu du mal à pardonner à Vanessa Paradis. Un moment gênant qui a bel et bien marqué l’histoire des César.

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Vanessa Paradis : cette remise de prix pleine d’auto-dérision en 2010

Contrairement à Judith Henry, l’Académie des César n’en a pas voulu à Vanessa Paradis. Bien au contraire. En 2010, la mère de Lily-Rose et Jack Depp a été choisie pour remettre le prix du meilleur réalisateur. Ne manquant pas d’autodérision, la compagne de Samuel Benchetrit a offert une séquence pleine d’humour, véritable clin d’œil à sa gaffe en 1991. « Y a pas d’enveloppe », a-t-elle lancé aux maîtres de cérémonie Gad Elmaleh et Valérie Lemercier. Ce à quoi lui a répondu la comédienne : « C’est normal, on ne te l’a pas mise, Vanessa. »

Quelque peu surprise, l’égérie Chanel a souhaité en connaître la raison. « Parce que.. Parce que de toute façon, on sait que tu vas dire le nom que tu veux », lui a lâché la star et réalisatrice du film Aline. Dès lors, Vanessa Paradis a tenté de se justifier en expliquant que cette erreur appartenait au passé et qu’elle avait « mûri ». Convaincu par le discours de la chanteuse, Gad Elmaleh a accepté d’aller chercher l’enveloppe. « Mais je vais rester près de toi », lui a-t-il précisé. Et lorsque Vanessa Paradis a découvert le nom du lauréat, l’humoriste a souhaité prendre toutes les précautions. « Dis-moi à l’oreille…Non, lis bien tous les noms et dis-moi ! » Après avoir donné la bonne réponse, Vanessa Paradis a enfin eu le droit d’annoncer le grand gagnant : « C’est Jacques Audiard pour Le Prophète », a-t-elle annoncé le sourire aux lèvres. Une séquence drôle et décalée qui fait le bonheur des bêtisiers.

Crédits photos : Pool ARNAL/PICOT / Getty Images

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Vanessa Paradis : retour sur son évolution physique

Vanessa Paradis apparaît pour la première fois à la télévision le 3 mai 1981, dans l’émission « L’école des Fans » de Jacques Martin. Âgée d’à peine huit ans, elle interprète alors « Émilie Jolie » de Philippe Chatel.

Six ans après sa première apparition télévisuelle, Vanessa Paradis devient une superstar à seulement 14 ans grâce à son tube « Joe le Taxi », resté numéro 1 au Top 50 en France pendant 11 semaines, en 1987.

Dès lors, la jeune chanteuse va grandir en même temps que son succès, sous l’œil de tous les Français. En 1988, elle sort son premier album « M et J », en référence à Marylin Monroe, dont la jeune fille est fan depuis l’enfance, et John Kennedy.

En 1989, Vanessa Paradis poursuit son envolée et devient actrice. Elle joue dans le film « Noce blanche » de Jean-Claude Brisseau. Un tournage que la jeune actrice a révélé avoir trouvé éprouvant, notamment à cause de la personnalité autoritaire du réalisateur.

Mais son rôle au sein de ce premier film lui ouvrira en grand les portes du cinéma français. Grâce à ce film sur une élève de terminale vivant une passion amoureuse avec son professeur de Philosophie, et à son interprétation, elle obtient en 1990, le César du Meilleur espoir féminin.

La jeune artiste vit aussi ses premiers émois amoureux. Entre 1988 et 1991, elle partage sa vie avec celle de Florent Pagny. La liaison entre les deux fait scandale, le chanteur étant âgé d’onze ans de plus que Vanessa Paradis, âgée de 15 ans au début de leur relation.

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