Dans le livre de Barack Obama Une terre promise publié chez Fayard ce mardi 17 novembre, François Hollande est relativement épargné. Pourtant, il a eu parfois la dent dure à son sujet.
« Ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d’un coq nain. » Dans son autobiographie Une terre promise publiée chez Fayard ce mardi 17 novembre et dont il a fait la promotion dans une interview exclusive accordée à François Busnel sur France 2, Barack Obama dresse un portrait peu glorieux de Nicolas Sarkozy. Son successeur à l’Élysée, François Hollande, y serait en revanche relativement épargné. Mais pour combien de temps ? L’ancien président américain pourrait se venger de lui dans l’éventuel prochain tome de ses mémoires. Car en 2018, le compagnon de Julie Gayet ne s’était gêné pour égratigner Barack Obama dans son propre livre.
François Hollande évoquait dans Les Leçons du pouvoir « un homme qui ne doute pas de son charisme », et estimait que « la chaleur qu’il fait partager à des foules et cette simplicité souriante qu’il affiche avec un talent rare et un sens élaboré de la communication s’effacent dans des réunions plus intimes ou dans des contacts plus personnels. Il n’aime guère se confier et encore moins exhiber ses sentiments. Il mange peu et soigne sa ligne ». Quelques jours avant de quitter l’Élysée, il avait été encore plus direct au sujet du prédécesseur de Donald Trump dans les colonnes de L’Obs : « Il est charmant, mais très ennuyeux. »
Un dialogue impossible ?
Sur le plan politique, Barack Obama semble avoir laissé peu de place à François Hollande qui n’a pas vraiment pu faire entendre sa voix. « Il entame toutes les discussions par une longue explication qui circonscrit l’échange et paraît le clore avant même qu’il ne soit engagé », écrivait encore l’ancien président français dans son livre publié il y a deux ans. Entre eux, le divorce politique avait eu lieu à l’été 2015. Le sujet brûlant des frappes contre le Syrien Bachar al-Assad les a divisés à jamais, explique BFM TV. François Hollande y était favorable alors que Barack Obama avait décidé au dernier moment de ne pas frapper. Un lourd revers pour le président français qui aurait grandement impacté sa relation avec son homologue américain.
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