C’est en Haute-Savoie que le meurtre de la 148ème victime de violences conjugales aurait eu lieu. Ce samedi 21 décembre, un homme aurait tué sa compagne avant de retourner l’arme contre lui. Il aurait laissé derrière lui cinq orphelins.
Ce serait peu avant 9 heures du matin, dans le lieu-dit de Contamines-Montjoie, en Haute-Savoie que le drame se serait produit. Il aurait suffit d’un fusil de chasse pour mettre fin à la vie d’une mère de famille, âgée de 65 ans.
Les faits
Selon France Bleu Haute-Savoie, l’homme, un septuagénaire, a tué sa compagne d’un coup de fusil de chasse. Selon les informations données par le maire de la petite commune, l’homme aurait ensuite appelé les secours pour leur faire part de son acte. Il aurait également annoncer son prochain suicide.
À l’arrivée des pompiers, le corps de la femme aurait été retrouvé sans vie. Gisant à ses côtés, l’homme grièvement blessé. Emmené à l’hôpital, celui-ci serait décédé quelques heures plus tard. L’homme aurait rendu orphelins cinq enfants ce matin du 21 décembre.
Des dispositifs qui se font attendre
Le maire du lieu-dit a exprimé son grand étonnement à l’antenne de la radio. Il parle d’un homme “serviable et gentil”, mais d’une famille “usée par les malheurs” emprises aux multiples “épreuves”. Si l’on se réfère au décompte de la page Facebook sur les Féminicides, il s’agirait de la 148ème victimes de 2019.
Un chiffre en très nette hausse depuis 2018, qui décomptait déjà 121 femmes décédées sous les coups de leur conjoint, ainsi que 28 hommes morts sous les coups de leur compagne. Chaque année, ce sont 200 000 femmes qui sont victimes de violences conjugales selon le site du Secrétariat d’État chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Ces chiffres significatifs d’un malaise social, le Gouvernement tente de les endiguer. Dès 2020, il devrait se mettre en place un nouveau dispositif pour défendre les victimes de violences au sein du couple, le bracelet anti-rapprochement. Celui-ci pourrait permettre aux personnes victimes d’harcèlements et de maltraitance de la part du conjoint d’avoir un dispositif d’éloignement régit par les forces de l’ordre en direct, comme expliqué dans notre enquête.
En plus des dispositifs matériels, d’autres moyens sont mis en place pour aider les victimes, comme la levée du secret professionnel des médecins lors de consultations jugées à risques. À quelques jours de la nouvelle année 2020, souhaitons que les femmes obtiennent la considération qui leur est due, et que leurs morts ne soit plus réléguées au rang de fait divers.
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