Depuis le 11 mai, Faustine Bollaert est de nouveau à l’antenne de France 2, avec son émission Ça commence aujourd’hui. Si, dans un premier temps, les invités intervenaient en visioconférence, ils sont très vite revenus en plateau. L’animatrice explique pourquoi.
Faustine Bollaert
Son retour à l’antenne, Faustine Bollaert l’attendait avec impatience. Après un long confinement – et même si elle a gardé le lien grâce à un live quotidien sur Instagram –, elle a enfin retrouvé le plateau de Ça commence aujourd’hui et une partie de son équipe. Le 6 mai dernier, elle reprenait en effet le tournage de son émission – dont des numéros sont diffusés depuis le 11 mai. « C’est avec un immense bonheur que je vous retrouve après ces longues semaines d’interruption. Toutes ces longues journées sans se voir même si on a pu se suivre sur les réseaux sociaux, sachez que vous nous avez beaucoup manqués », lançait-elle, émue, face à ses téléspectateurs. Depuis France 2 alterne entre numéros inédits enregistrés avant le confinement – donc avec du public et sans respecter les nouvelles normes sanitaires – et numéros tournés depuis leur retour à l’antenne.
Mais celui-ci ne s’est pas fait sans concessions. Crise sanitaire oblige, l’animatrice de France 2 propose une formule adaptée. Si bien que, dans un premier temps, même ses invités n’étaient pas – ou peu – présents en plateau. C’est en visioconférence qu’ils apparaissaient, tandis que Faustine Bollaert était entourée d’experts. Sauf que, très vite, les témoins ont réinvesti pleinement le studio. « Durant les premières émissions qui ont été enregistrées au moment de la reprise, j’interviewais les invités à distance, par Skype », confirme la compagne de Maxime Chattam dans les colonnes de Télé Loisirs ce lundi 8 juin, qui s’est rendu compte de la difficulté de l’exercice. Avec la distance, les confidences ont été plus compliquées à obtenir. « Je me suis sentie menottée. J’ai eu beaucoup de mal à ‘accoucher’ les gens comme je le fais d’habitude », déplore Faustine Bollaert, avant d’estimer : « Une bonne interview, c’est aussi un échange physique, par le toucher, par des regards ».
Faire revenir les invités est un « casse-tête »
Néanmoins, il y a tout de même un hic : Faustine Bollaert – qui est si tactile et proche de ses invités – ne peut toujours pas les serrer dans ses bras, et les consoler lorsque l’émotion est à son comble. D’ailleurs, les faire revenir en plateau n’est pas sans difficulté. C’est même un véritable « casse-tête ». « Nous avons dû renoncer aux profils à risques. Participer à une émission de télé n’est pas considéré comme un motif impérieux de déplacement », explique la maman d’Abbie et Peter. Si elle espère également pouvoir « retrouver bientôt le public », elle ne se fait pas d’illusion pour autant. Ce ne sera pas avant la rentrée prochaine. « Peut-être en septembre », rêve-t-elle, précisant « avancer à tâtons, comme tout le monde ». Cela a tout de même des avantages, comme le fait de diversifier davantage les thèmes abordés par Faustine Bollaert et ses témoins, et ne pas se concentrer sur les conséquences du confinement, comme imaginé dans un premier temps. « On veut retrouver la diversité d’avant. On s’est rendu compte que les gens pouvaient également avoir envie de parler d’autre chose », détaille-t-elle. Et pour compenser cette longue absence, Faustine Bollaert promet que « les inédits continueront au moins jusqu’à mi-juillet ».
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