Désormais installée à New York avec son époux, Mako du Japon a renoncé à son titre de princesse. Sa sœur Kako, qui fête ce mercredi 29 décembre ses 27 ans, a repris les fonctions officielles de son aînée.

Mako du Japon a fait ses adieux à la résidence impériale d’Akasaka à Tokyo. En octobre dernier, la fille aînée du prince héritier Fumihito a renoncé à ses titres de princesse en épousant Kei Komuro, un roturier. Après quatre années de polémiques, la nièce de l’empereur Naruhito a quitté sa famille japonaise pour s’installer à New York. C’est donc la princesse Kako qui reprend le flambeau de sa grande sœur. La jeune femme de 27 ans, qui fête son anniversaire ce mercredi 29 décembre, a accepté d’endosser les fonctions laissées vacantes par son aînée, rapporte Histoires Royales.

La princesse Kako, petite-fille de l’empereur émérite Akihito, est la nièce de l’actuel empereur Naruhito. Bien qu’elle ne figure pas dans l’ordre de succession au trône du Chrysanthème, cette patineuse artistique est bien présente pour représenter la Maison impériale lors d’événements officiels. Ancienne étudiante aux États-Unis, la princesse a récupéré le patronage de l’Association japonaise de tennis en qualité de présidente honoraire, en replacement de sa sœur.

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« J’aimerais que les souhaits de ma sœur soient exaucés »

Comme le relate Histoires Royales, Kako du Japon occupe également un poste d’employée à temps partiel à la Fédération japonaise des sourds. En effet, la native de Tokyo manie la langue des signes et tient à s’engager auprès des malentendants, bien que la crise sanitaire l’ait obligée à assurer ses missions à distance. En 2020, la princesse Kako est officiellement devenue un membre actif de la famille impériale. Cette ex-étudiante en psychologie a eu du pain sur la planche, malgré les restrictions sanitaires.

Installation de son père en tant que prince héritier, 20e anniversaire de la mort de l’impératrice Kojun, réunions liées au Covid-19… Son planning dense a également été marqué par le mariage de sa sœur Mako. Une union civile controversée que la cadette de la fratrie a toujours approuvée. « J’aimerais que les souhaits de ma sœur soient exaucés, car je crois que le détail important est ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre », avait-elle assuré en 2019, lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’Université chrétienne internationale de Tokyo, d’après des propos rapportés par The Japan Times.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Action Press / Bestimage

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