Dans les colonnes de Gala, Lio est revenue sur les violences conjugales dont elle a été victime durant sa jeunesse, et a révélé que sa sœur, Helena Noguerra, lui est venue en aide pour l’aider à fuir son ex-compagnon.
Interviewée dans le dernier numéro du magazine Gala, en kiosque depuis jeudi 24 mars, Lio a évoqué le téléfilm Elle m’a sauvée, dans lequel elle joue, qui sera diffusé sur M6 le mardi 29 mars au soir et qui traite des violences conjugales. Un sujet qui lui tient à cœur, puisque la chanteuse et actrice de 59 ans a elle-même été victime de ce fléau par le passé. D’ailleurs, elle avait porté plainte, mais pas après le premier coup, comme elle l’a raconté dans nos colonnes en dévoilant l’aide que sa sœur lui avait apportée.
« Comme beaucoup, je me suis demandé ce que j’avais fait de mal pour le mettre hors de lui comme ça [son ex-compagnon violent, NDLR]. Je prenais en charge aussi la souffrance de cet homme qui était comme moi, un exilé », a déclaré Lio, en soulignant qu’elle n’a pas su réagir directement pour mettre fin au plus vite au calvaire. « C’est très difficile de s’en sortir parce qu’il y a un lessivage mental. Il y a tout un travail qui est mis en place pour nous isoler, nous diminuer, nous humilier », a confié Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos, son vrai nom, avant de révéler que c’est sa petite sœur, Helena Noguerra, qui a volé à son secours. « Elle a vu des choses qu’elle ne comprenait pas, alors elle en a parlé autour d’elle et s’est rapprochée d’une association pour femmes battues », a développé la chanteuse.
Découvrez l’évolution physique de Lio
Le lourd « combat » des femmes victimes de violences ayant porté plainte
« On lui a dit que la première chose que je ferai, ce serait de nier, de minimiser, qu’il fallait y aller doucement », a-t-elle détaillé avant de se livrer sur ce déclic qui lui a permis de se rendre compte que la situation ne pouvait plus durer : « Je n’ai réussi à porter plainte que quand il a commencé à me porter des coups pendant que j’allaitais les jumelles. Parce que j’ai eu peur pour elles. » Malheureusement, comme pour énormément de femmes victimes de violences conjugales, le chemin n’a pas été simple. « Un autre enfer a commencé : le combat avec la police, avec le dépôt de plainte, avec la juge aux affaires familiales… On n’en finit pas ! Comme dit Christine Angot : ‘On se débrouille’, c’est vrai, mais c’est tellement long, c’est tellement violent, tellement difficile », a affirmé Lio, se faisant ainsi porte-parole d’une cause encore trop peu prise au sérieux.
Notre interview de Lio est à lire en intégralité dans le nouveau numéro de GALA, en kiosque ce jeudi 24 mars ou disponible en cliquant ici. Vous pouvez aussi recevoir GALA chez vous chaque jeudi en profitant d’une offre d’abonnement SANS ENGAGEMENT !
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
Autour de
Source: Lire L’Article Complet