Longtemps cantonnée aux rôles stéréotypés, Charlotte Gaccio, l’interprète d’Aurélie Schneck dans Sam, a décidé de changer de registre comme elle l’explique dans les colonnes de Télé Star, en kiosques lundi 13 janvier.
Trop, c’est trop. En 2017, à l’annonce de sa grossesse, Charlotte Gaccio a été victime d’une vague de commentaires grossophobes sur les réseaux sociaux. "C’était absolument immonde. Quand on annonce quelque chose aussi chouette qu’une grossesse désirée, c’est un peu violent. Je me le suis vraiment pris en pleine gueule", expliquait la fille de Michèle Bernier et de Bruno Gaccio sur Europe 1. Pour les contrer, elle a décidé de participer au documentaire Mais pourquoi nous détestent-ils ? consacré aux préjugés sur les personnes en surpoids. Une évidence pour l’interprète d’Aurélie Schneck dans Sam. "S’ils sont gros, c’est de leur faute. Voici le préjugé qu’on essaye de déconstruire. Etre gros, ce n’est pas une question de volonté", affirmait la maman comblée de jumeaux, Zoé et Roméo. Et depuis sa prise de parole, son quotidien a changé.
"Les réactions ont été merveilleuses. J’en suis d’autant plus fière que le sujet me tient à cœur…", se souvient Charlotte Gaccio dans les colonnes de Télé Star, en kiosques lundi 13 janvier. Professionnellement parlant aussi, la vie de la comédienne a changé. "J’ai arrêté d’attendre que soit écrit ‘grosse’ dans un scénario pour auditionner", assure la jeune femme. Et cette décision lui réussit parfaitement. "Je viens de tourner un épisode de Candice Renoir et Meurtres dans le Jura, où mon poids ne caractérise pas le rôle", se réjouit Charlotte Gaccio dans nos colonnes. Mais surtout, elle s’assume comme elle est. "J’apprécie que l’on ne m’en parle pas mais quand ça arrive, j’assume, ça fait partie de moi", jure-t-elle.
Charlotte Gaccio : "On m’embauche parce qu’on m’aime bien, moi"
Auprès de Grazia, elle se félicitait déjà d’avoir participé au documentaire. "J’ai un regard bienveillant. (…) Ce n’est pas facile pour une actrice parce qu’on dépend du désir de l’autre. Mais je commence à sortir de cela : on ne m’appelle plus pour jouer la grosse bonne copine, ou celle qui veut se faire baiser par n’importe qui et qu’on présente comme plantureuse, plaisantait-elle auprès de nos confrères. On m’embauche parce qu’on m’aime bien, moi." Et depuis qu’elle a compris qu’elle était une actrice comme les autres, Charlotte Gaccio est heureuse. "Le problème de la grossophobie, c’est que c’est un cercle vicieux. On n’est pas embauché parce qu’on est gros, donc on est au chômage, donc on se nourrit mal", regrettait-elle. Tout cela n’est donc plus qu’un mauvais souvenir.
Entretien réalisé par Philippe Paumier à retrouver dans son intégralité dans votre magazine Télé Star en kiosque lundi 13 janvier
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