Au cours d’une interview accordée à Gala.fr, Maître Philippe Pressecq (avocat de la cousine de Delphine Jubillar) s’est épanché sur les aveux que Cédric Jubillar a faits à son ancien codétenu. De fausses déclarations à ses yeux…
A propos de
Cédric Jubillar
Suivre
Suivi
Delphine Jubillar
Suivre
Suivi
Ce mercredi 8 juin, Maître Philippe Pressecq (avocat de la cousine de Delphine Jubillar) s’est entretenu avec Gala.fr sur l’affaire autour de la disparition troublante de l’infirmière du Tarn. Questionné sur les aveux qu’aurait faits Cédric Jubillar (principal suspect et présumé innocent des faits qui lui sont reprochés) à son ancien voisin de cellule. Pour rappel, en décembre dernier, le Parisien révélait que Marco avait indiqué aux enquêteurs que Cédric Jubillar lui avait avoué le meurtre de son épouse. Des aveux que Me Philippe Pressecq ne croit pas.
« Ce ne sont pas des aveux« , a d’abord estimé l’homme de loi, avant de poursuivre : « Car quand on rentre en détention provisoire, il y a certaines choses que l’on apprend. La première d’entre elles est de ne faire confiance à personne. Les prisons sont remplies de balances qui sont prêtes à raconter tout ce qui leur est dit afin d’avoir des avantages. » Et de conclure : « Pour moi, Cédric Jubillar n’a pas pu faire un aveu aussi majeur que celui de l’assassinat de son épouse à un bonhomme avec qui il communiquait à travers une fenêtre. Personne ne peut y croire !«
Marco maintient sa version des faits
Au cours d’un précédent entretien avec le Parisien, le 30 mai dernier, Marco s’est exprimé – pour la première fois à la presse – sur ses relations avec Cédric Jubillar et les aveux que ce dernier lui aurait faits. Après avoir mentionné que l’artisan plaquiste avait le caractère d’un « grand calculateur« , ce dernier a ensuite maintenu les révélations qu’il avait déjà faites en décembre dernier.
« Il s’inquiétait de la possibilité qu’un corps enterré finisse par être découvert à cause des intempéries ou des animaux« , avait partagé Marco au quotidien régional, précisant par la même occasion que « c’est là qu’il [lui a] dit que le corps de sa femme est enterré pas loin d’un endroit brûlé« . Et d’ajouter : « Il me parle aussi de deux grands arbres, sans donner plus d’explications. »
Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV
Autour de
Source: Lire L’Article Complet