Déçus par le résultat obtenu en terre hongroise, les Bleus ont de quoi être consternés, désormais. Selon divers témoignages, plusieurs joueurs français ont été visés par des cris de singe, descendus des tribunes. Une enquête a été ouverte.

Paul Pogba

Depuis le début de la compétition, les Bleus ne sont pas épargnés. D’abord, ils ont dû faire face à toutes sortes de polémiques. Celles qu’ils ont provoquées seuls comme des grands, comme quand Olivier Giroud a balancé sur Kylian Mbappé, coupable de ne pas lui faire assez de passes. Mais aussi, d’autres, calculées par un certain agenda polémique. En amont de la compétition, il y a eu la chanson de Youssoupha. Ensuite, il y a eu l’affaire du genou à terre. Pour dénoncer le racisme et les discriminations, les Bleus voulaient effectuer ce geste au coup d’envoi du match contre l’Allemagne. Ils ont finalement renoncé.

« C’était une décision collective. On part du principe que si on doit le faire, toutes les nations doivent le faire avec l’appui de l’UEFA. Cela ne veut pas dire qu’on ne soutient pas la cause, on ne veut surtout pas de racisme dans notre sport et dans la société », expliquait Hugo Lloris. En effet, les Allemands, qui devaient également effectuer ce geste, se seraient rétractés. Le match suivant, contre la Hongrie, les Bleus ont été victimes de racisme. Ce serait ironique si ce n’était pas très triste.

Incidents multiples

Peu après la rencontre, des journalistes allemands ont assuré entendre des cris de singe descendre de la Puskas Arena, à Budapest, alors que les Bleus souffraient face à la Hongrie. Ces cris inacceptables auraient visé, en particulier, Paul Pogba, Kylian Mbappé et N’Golo Kanté. Après ces révélations, l’UEFA, l’instance qui organise la compétition, a décidé d’ouvrir une enquête.

Ce n’est pas la seule raison de l’enquête : le premier match qui a eu lieu à Budapest, Hongrie-Portugal, a aussi été émaillé par les incidents. Une banderole « anti-LMBTQ », l’abréviation hongroise pour LGBTQ+, a été déployée. Cristiano Ronaldo aurait également été victime de chants homophobes. Ces incidents interviennent alors que le stade hongrois est pressenti pour accueillir le dernier carré de la compétition, à la place de Wembley, si le gouvernement britannique n’accorde aucune exemption de quarantaine. Avec cette polémique, si le choix de l’UEFA se confirmait, le message envoyé pourrait être très mal perçu…

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