Les recherches du corps d’Estelle Mouzin ont repris ce lundi 15 novembre. Et la Belgique apporte une aide précieuse à la France. Des moyens hors-norme ont été déployés.
Depuis lundi 15 novembre, les recherches du corps d’Estelle Mouzin ont repris activement dans les Ardennes, à Issancourt-et-Rumel. Si Monique Olivier, ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, mise en examen pour complicité, a donné des éléments pour ces nouvelles fouilles, la Belgique apporte une aide précieuse à la France dans cette affaire, comme le rapporte L’Ardennais, mardi 16 novembre. 18 ans que l’écolière de 9 ans a disparue en Seine-et-Marne et c’est la quatrième fois depuis mars dernier que des recherches sont menées dans cette commune.
Cette fois-ci les indications données par Monique Olivier ont amené les enquêteurs à s’intéresser à une nouvelle parcelle pas encore exploitée. Sabine Khéris, juge d’instruction, a déployé des moyens colossaux, placés sous le signe d’une entraide judiciaire entre plusieurs pays. Et la Belgique a déjà prêté une pelleteuse 12 tonnes, alors que rien n’a été creusé depuis le mois de juin dernier.
Des chiens renifleurs et une pelleteuse 12 tonnes
Nos voisins belges ont également fourni deux chiens renifleurs qui, contrairement à leurs homologues français, peuvent retrouver des cadavres vieux de plus de quinze ans. Avec ces moyens hors-norme, la juge pourrait bien risquer sa dernière chance pour retrouver le corps d’Estelle Mouzin. Les recherches ont continué mardi toujours en présence de Monique Olivier, l’ex-épouse du tueur en série étant sortie de Fleury-Mérogis pour y assister. Michel Fourniret avait été condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes entre 1987 et 2001. En mars 2020, il avait finalement avoué être responsable de la disparition de la fillette, avant de décéder l’année suivante.
Crédits photos : Capture d’écran
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