Lundi 15 novembre 2021, les recherches du corps d’Estelle Mouzin ont repris dans les Ardennes, 18 ans après sa disparition. À cette occasion, la Belgique a déployé des moyens hors-norme qui pourraient permettre de clore l’enquête.
- Michel Fourniret
- Monique Olivier
L’enquête reprend. Lundi 15 novembre 2021, de nouvelles recherches du corps de la petite Estelle Mouzin, supposée victime du tueur en série Michel Fourniret, ont eu lieu dans les Ardennes, 18 ans après sa disparition. Comme lors des battues précédentes, ces investigations se font en la présence de Monique Olivier, l’ancienne épouse de Michel Fourniret, condamnée à la perpétuité pour sa complicité dans quatre meurtres et un viol en réunion. C’est donc à Issancourt-et-Rumel que les enquêteurs vont passer au crible chaque zone évoquée par l’ex-femme du tueur. Et pour cela, la Belgique, elle aussi touchée par les meurtres de Michel Fourniret, a apporté une aide précieuse à la France, comme le rapporte L’Ardennais le 16 novembre. Équipe cynophile, matériel de pointe… l’issue se rapproche.
Des chiens renifleurs capables de sentir des corps enfouis depuis 15 ans
Afin de retrouver la trace de la petite Estelle Mouzin, qui aurait fêté son 27e anniversaire cette année, la Belgique a fourni du matériel de compétition. En effet, dès le premier jour des recherches, une pelleteuse 12 tonnes a été livrée à Issancourt-et-Rumel afin de permettre d’atteindre des profondeurs jamais inspectées jusqu’alors. Mais ce n’est pas tout. Nos voisins belges ont également fourni deux chiens renifleurs qui, contrairement aux équipes cynophiles françaises, peuvent retrouver des cadavres vieux de plus de quinze ans.
À noter que Issancourt-et-Rumel se situe à 4 kilomètres de Ville-sur-Lumes, ville où Michel Fourniret aurait séquestré, violé et tué Estelle, selon le témoignage de Monique Olivier. L’ex-femme du tueur avait également précisé avoir accompagné son mari au bord du bois pour enfouir le corps. Mais où très exactement ? Le mystère reste entier. « Monique Olivier est là, elle est interrogée, elle répond ce qu’elle décide de répondre », a expliqué Me Corinne Hermann, l’avocate de la famille Mouzin. La campagne de recherches, qui « devrait durer une semaine », est la huitième menée dans les Ardennes depuis les aveux de Michel Fourniret.
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