Ce mardi 8 mars, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique a rendu publiques les déclarations de revenus et de patrimoine des 12 prétendants à l’Élysée. Éric Zemmour, qui était le seul candidat à ne jamais s’être prêté à l’exercice, est ressorti comme le deuxième candidat le plus riche.
C’est la règle : à chaque élection présidentielle, tous les candidats qui sont dans la course pour l’Elysée doivent déclarer leurs patrimoines et intérêts auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Tout y passe : biens immobiliers, comptes bancaires, actions, assurances vies, biens de grande valeur… De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, tous les candidats s’étaient déjà prêté au jeu des déclarations certifiées sur l’honneur au Conseil constitutionnel lors des élections de 2017, à l’exception d’Éric Zemmour, qui se présente pour la première fois.
Suite à la publication de ses déclarations, il est apparu que le candidat de Reconquête ! se place en deuxième position dans l’échelle de la richesse, juste derrière Valérie Pécresse. Une position qui s’explique par la valeur des biens immobiliers qu’Éric Zemmour possède : cinq appartements, dont quatre à Paris, avec des surfaces variant d’un petit 27 m² à un spacieux 165 m². Son plus grand appartement, qu’il avait acheté en 1996, vaut aujourd’hui la somme de 1,8 million d’euros. Le montant total de tous ces biens immobiliers ? 2,9 millions d’euros. Pour rappel, l’essayiste avait déclaré en novembre 2021 sur Franceinfo qu’ »1,3 million [d’euros] à Paris, c’est un 100 mètres carrés […] ce n’est pas ce qu’on appelle des riches. »
Éric Zemmour écrivain et gérant de maison d’édition : ces activités lui assurent l’essentiel de ses revenus mensuels
Le compagnon de Sarah Knafo détient aussi 90% de la maison d’édition Rubempré chez qui il avait fait publier son livre La France n’a pas dit son dernier mot, soit un total de 1,5 millions d’euros. Son activité d’essayiste et de gérant de la maison d’édition lui rapporte d’ailleurs l’essentiel de ses revenus mensuels : il a touché 63 000 euros par mois en 2020 contre 20 000 euros par mois en 2021.
Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage
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