Ministre « star » du gouvernement depuis plus de deux ans, Éric Dupond-Moretti est l’un des alliés d’Emmanuel Macron les plus appréciés par les Français. Cependant, ce statut ne l’empêche pas d’être victime de certaines critiques, notamment sur son positionnement politique. Chez nos confrères de L’Opinion, une proche de l’ex-avocat pénaliste a voulu remettre les pendules à l’heure.
Éric Dupond-Moretti aurait-il été broyé par la machine politique ? Pas d’après certains ! Présent à la tête du ministère de la Justice depuis plus de deux ans, celui qui était surnommé lorsqu’il était avocat « Acquittator » a réussi de nombreuses prouesses dans son rôle de garde des Sceaux, notamment celui de réussir à hausser le budget alloué par l’État à la Justice à trois reprises. L’ancien pénaliste profite aussi de son statut pour combattre avec véhémence le Rassemblement national, un parti aux idéologies qu’il rejette depuis toujours.
Seule ombre au tableau pour le ministre, son image d’homme de gauche écornée par son arrivée au gouvernement. Malgré les tentatives du président de la République Emmanuel Macron pour rassurer sur sa position centriste, de nombreux citoyens français considèrent le chef d’État et son gouvernement comme des promoteurs d’une politique de droite. Une considération qui touche par ricochet celui qui est marié à Isabelle Boulay.
Pourtant, dans un article paru chez nos confrères de L’Opinion ce jeudi 5 janvier, une proche d’Éric Dupond-Moretti l’assure, il « est resté un homme de gauche ». « Du moins serait-ce son ADN sur les questions de justice, précise le journal, ajoutant les paroles rapportées de la proche du ministre : Sa vision, c’est celle de la veuve et de l’orphelin contre les puissants, la lutte contre les injustices, la priorité à la réinsertion, l’humanisation de la prison ». L’Opinion a même déclaré qu’Éric Dupond-Moretti n’apprécie pas le lien que fait son confrère du gouvernement, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, entre immigration et délinquance. La preuve que même avec les meilleures intentions, certaines idées sont parfois irréconciliables…
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Éric Dupond-Moretti : l’Assemblée nationale, son arène
Connu pour son talent en éloquence, Éric Dupond-Moretti n’hésite pas d’ailleurs à en jouer lorsqu’il intervient à l’Assemblée nationale. Si ceux qu’il qualifie d’« extrêmes » de tous bords en sont les premiers à en faire les frais, notamment durant les séances de questions au gouvernement, il arrive aussi que le ministre de la Justice ait des échanges tendus avec des députés plus modérés comme le député Les Républicains Aurélien Pradié, lors de discussions autour d’une proposition de lois. Des instants de joute verbale où il vaut parfois mieux être spectateur plutôt que cible du garde des Sceaux.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.
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Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.
Ci-contre, Marine Le Pen (à droite), aux côtés de sa soeur Yann Le Pen et de son ex-beau frère Samuel Maréchal, sur le plateau d’une émission de télévision, en 1995. Cette année-là, la fille de Jean-Marie Le Pen, qui misait sur un style bon chic bon genre, avait déjà adhéré au Front National (devenu le Rassemblement National) mais n’avait pas encore tout à fait fait ses preuves en politique. Ce n’est qu’en réalité 1998 qu’elle a obtenu son premier mandat politique, en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.
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