Ce mercredi 23 novembre sortira en salles Service Public, un documentaire sur les coulisses de la dernière élection présidentielle au sein de la rédaction de France Info. Co-réalisatrice, la journaliste Salhia Brakhlia a partagé un court extrait sur Twitter, dans lequel on assiste à un échange passif agressif avec Éric Dupond-Morretti.

Service Public, en salles ce mercredi 23 novembre, promet des séquences animées entre politiques et journalistes. Ce mardi, Salhia Brakhlia, co-réalisatrice de ce documentaire avec Mouloud Achour, a partagé un extrait du film qui dévoile les dessous de la dernière élection présidentielle à Radio France. On y voit l’animatrice de la matinale de France Info et le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, échanger sur un ton passif agressif avant le début de l’antenne. “Vous avez lu dans Le Point, la violence a aussi pour origine la détestation à l’égard des politiques. Ça vous concerne un peu quand même”, lance le garde des Sceaux, attendant la réaction de l’ex-journaliste de Quotidien.

“Ah parce que vous pensez que les médias participent à la détestation des politiques ?” répond alors Salhia Brakhlia. “C’est rare que les médias disent qu’une réforme est une bonne réforme. Après, ça fait allégeance donc comme vous êtes soucieux de votre indépendance…” suggère l’ancienne vedette du barreau parisien. “Ah non, les faits rien que les faits. Si ça marche, on le dit”, soutient la collègue de Marc Fauvelle face à un Éric Dupond-Moretti sous-entendant que la radio donne sa “petite opinion” à ses auditeurs.

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Service Public, une rédaction face à une élection.
Nouvel extrait.
En salles mercredi. pic.twitter.com/RRCZzlqR27

Un documentaire pour “atténuer la défiance” envers journalistes et politiques

Le 19 novembre dernier, la journaliste avait déjà diffusé un premier extrait du film sur Twitter. On la voyait questionner Yannick Jadot, ex-candidat écologiste à la présidentielle, sur la portée et la popularité de sa campagne. L’eurodéputé expliquait alors que ce qui intéressait aujourd’hui la plupart des Français étaient les phrases choc, à la Éric Zemmour ou Marine Le Pen. Un bout de conversation entre les journalistes de la rédaction, évoquant les derniers sondages, était aussi révélé. D’une durée d’une heure et seize minutes, ce documentaire sur l’élection présidentielle et son traitement par la maison ronde, devrait comporter de nombreuses autres scènes du même acabit.

SERVICE PUBLIC, une rédaction face à une élection.
Le 23 novembre au cinéma. pic.twitter.com/tbVEwvxSUo

“Il y a une défiance telle aujourd’hui envers les journalistes, envers les politiques, beaucoup de fantasmes aussi, qu’on s’est dit que le meilleur moyen d’atténuer ça, c’était de mettre une caméra pour faire toute la transparence”, a expliqué Salhia Brakhlia dans C à vous, le 18 novembre dernier. Fruit d’un tournage d’un an sur le plateau et dans les coulisses de la matinale de France Info, ce film démystifie en quelque sort le rôle et les relations des journalistes avec les politiques en campagne électorale, mais questionne aussi notre manière de s’informer, à l’heure des réseaux sociaux et de la désinformation.

Crédits photos : Capture écran / Twitter

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  • Éric Dupond-Moretti

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Divorcé de sa première femme Hélène, avec laquelle il a eu deux enfants, Éric Dupond-Moretti a retrouvé l’amour dans les bras de la chanteuse québécoise Isabelle Boulay, avec laquelle il s’est mis en couple en 2016.

En se mettant en couple avec le ministre de la Justice, Isabelle Boulay a vu sa vie changer. Elle a dû apprendre à se déplacer sous escorte, comme elle l’a confié, en décembre 2020, dans l’émission québécoise La semaine des 4 : « Nous sommes toujours sous escorte. Un policier nous ouvre la porte quand on entre chez nous et un autre va inspecter les escaliers. Nous sommes bien protégés. » « Malgré quelques inconvénients, la chanteuse a le sentiment d’être privilégiée de partager la vie d’un haut fonctionnaire : « Je suis la personne qui l’accompagne dans sa vie, mais c’est sa vie à lui. Je ne m’enorgueillis pas de cette chose-là. J’essaie d’être-là pour lui, comme une amoureuse est là pour son amoureux. »

Éric Dupond-Moretti a toujours été proche de sa mère, Elena. Cette dernière, femme de ménage d’origine italienne, a d’ailleurs joué un rôle fondamental dans sa construction et sa conception de la justice. En juillet 2020, lors de passation de pouvoirs avec Nicole Belloubet, le nouveau Garde des Sceaux n’a d’ailleurs pas oublié de lui rendre hommage : « Avant de me taire, un dernier mot : je pense bien sûr aux miens, à ceux que j’aime et qui me sont proches. Je pense en particulier à ma mère, qui a quitté son pays d’origine pour fuir la misère et pour arriver ici dans ce grand pays », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Elle est devenue une Française de préférence… et la Marseillaise la fait pleurer. »

Parmi les clients les plus prestigieux qu’Éric Dupond-Moretti a eu à défendre durant sa carrière d’avocat pénaliste, ont par exemple figuré le roi du Maroc Mohammed VI et son ex-épouse Lalla Salma.

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