Une femme âgée de 30 ans, consommatrice de gaz hilarant, témoigne dans le dernier numéro d’"Envoyé Spécial" sur France 2. Depuis sa chambre d’hôpital, elle se trouve actuellement dans un état effrayant.

France 2 diffusait ce jeudi soir un nouveau numéro d’ »Envoyé Spécial ». Élise Lucet et ses équipes se sont intéressées aux consommateurs de gaz hilarant. La journaliste fait état de « petites bonbonnes de gaz en vente libre censées provoquer des fous rires ». Un produit à base de protoxyde d’azote qui peut faire des ravages et devenir une drogue difficile à maîtriser.

L’enquête démontre que les hôpitaux et les services de neurologie « admettent de plus en plus de jeunes patients intoxiqués pendant des soirées festives ». Une jeune femme, âgée de 30 ans, a accepté de témoigner face aux caméras d’ »Envoyé Spécial ». Elle confie avoir « ressenti des fourmis » après avoir consommé du protoxyde d’azote. Depuis, les symptômes sont toujours présents.

« Je suis glacée », continue la patiente hospitalisée depuis plusieurs jours. Incapable de marcher, elle reconnaît avoir consommé du gaz hilarant. « Ça m’a rendue dans cet état. Je n’arrive plus à marcher. Je ne sens plus rien », admet-elle sous couvert d’anonymat. Elle précise trembler en permanence des mains et des pieds. « Je sens bien ma tête quand je la touche mais mon corps en bas, plus rien. Même au niveau de mon bassin, rien », déplore-t-elle. Le médecin qui suit la jeune femme semble plutôt optimiste quant à son état de santé. « Il faut encore qu’on voit le résultat de la ponction lombaire en entier. Mais sinon l’I.R.M. était plutôt satisfaisante », indique le docteur Thomas de Broucker, chef du pôle neurologie au centre hospitalier de Saint-Denis. Si cette femme n’est pas encore sortie d’affaire, elle est néanmoins bien entourée par le personnel soignant.

Ce phénomène connaît de plus en plus un succès fou. À tel point qu’il en devient inquiétant pour les médecins. « Ça fait maintenant un peu plus d’un an qu’on a eu le premier cas. Depuis trois semaines, c’est un par semaine », regrette le docteur Thomas de Broucker.

La rédaction

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