Le majordome au service privé du président Emmanuel Macron compare sa personnalité à celle de ses prédécesseurs. Il raconte, comme d’autres employés de l’Elysée, le quotidien du chef de l’Etat et de son épouse dans « Les Invisibles de l’Elysée » (Les presses de la Cité)

Le maître d’hôtel au service privé du chef du président, Jérôme Falconnet, qui s’occupe de veiller aux valises, à la chambre ou au repas du chef de l’Etat, se félicite de son caractère égal dans le livre « Les Invisibles de l’Elysée » (Les presses de la Cité) : «Ce que je retiens de Macron, c’est Macron. Il est très proche de son personnel, très avenant. Mme et lui montrent une vraie gentillesse et sont soucieux des gens qui les entourent, glisse-t-il à l’auteur de cet ouvrage Emery Doligé. Il ne nous transmet pas ses problèmes contrairement à d’autres que j’ai servis. »

Emmanuel Macron a d’ailleurs tenu à impulser sa marque pour les dîners officiels : « Tous les présidents sauf Sarkozy étaient servis au plat, Sarkozy voulait que ça aille plus vite, il demandait un service à l’assiette, raconte l’Argentier de l’Elysée, Patrick Brassart, à propos des dîners officiels. Il n’avait pas la même considération pour la gastronomie que ses prédécesseurs. Hollande a remis en place les anciennes habitudes. Aujourd’hui, seuls l’entrée et le dessert sont servis à l’assiette. C’est un service en même temps ! », s’amuse-t-il. Au détour des confidences faites à Emery Doligé pour son livre illustré par les photos de Sacha Goldberger, on découvre que Brigitte Macron apprécie particulièrement le parfait café du pâtissier Lun Yi Hsing comme sa Poire Belle-Hélène ou son Saint-Honoré revisité. Il a apparaît aussi au fil des pages que le climat sécuritaire a considérablement changé la donne au palais. « La Première dame est toujours accompagnée depuis les attentats et les Gilets jaunes, confie la gendarme Florine Bitterwold à Emery Doligé . Quand on croise Mme Macron à vélo, on se salue, on reste sur la réserve et à distance. Mes collègues m’ont raconté qu’avec Mme Chirac, c’était différent, elle demandait des nouvelles, elle venait leur parler. C’était sa maison ». Les appels au standard de l’Elysée comme les courriers reçus se sont faits plus agressifs au fil des années.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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