Ces derniers temps, Emmanuel Macron a souvent été caractérisé comme une personne méprisante. Et face à Gilles Bouleau, lundi 15 mai, le président de la République a réagi à ses accusations.

Un adjectif difficile à accepter… Lundi 15 mai, lors du journal télévisé de TF1, Emmanuel Macron a eu l’occasion de s’adresser directement aux Français sur divers projets qu’il souhaite appliquer avant la fin de son second quinquennat. Mais voilà, durant cette entrevue, le journaliste Gilles Bouleau a souhaité en savoir davantage sur l’image « méprisante » que des citoyens « de toutes opinions politiques » lui collent régulièrement.

Avant de répondre à la question posée par Gilles Bouleau, Emmanuel Macron a rapidement tenu à souligner à quel point il n’aimait pas cet adjectif. « C’est l’adjectif qu’ont eu les extrêmes à mon encontre« , a-t-il d’abord contextualisé. Toutefois, le chef d’État a précisé qu’il « récuse » le mot méprisant. « Je le récuse parce qu’on ne va pas au contact [des Français, ndlr] comme je vais depuis que je suis engagé dans la vie politique quand on a du mépris pour les gens« , a-t-il ensuite concédé. À ses yeux, Emmanuel Macron fait tout en œuvre pour « faire ce qui est bon pour le pays« .

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Emmanuel Macron persiste et signe

Durant cet entretien, l’époux de Brigitte Macron a ensuite évoqué ce qu’il ferait s’il était vraiment méprisant. « Je penserai qu’à ma pomme, a-t-il assuré. Vous pensez que c’est bon pour ma pomme de […]  porter des textes difficiles ? De subir et d’accepter l’impopularité qui va avec ? » Et d’ajouter, catégorique : « J’ai toujours dit aux Françaises et aux Français, la vérité ! » S’il a, par la suite, reconnu être « parfois dur au mal« , Emmanuel Macron a – une nouvelle fois – expliqué pourquoi il n’était pas méprisant. « Je le récuse !, a-t-il assuré. Les méprisants sont ceux qui ne veulent pas parler avec les autres. Ce sont des gens qui leur mentent [aux Français, ndlr] et ceux-là, sont en train de paver le chemin des extrêmes. »

Crédits photos : Capture d’écran / TF1

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PHOTOS – Comme Emmanuel Macron et Fabrice Eboué, ces politiques et personnalités se sont connus à l’école

Tout les oppose aujourd’hui ! Et pourtant, s’ils n’ont pas suivi la même trajectoire, Emmanuel Macron et Fabrice Eboué sont passés par le même établissement à Amiens. Nés en 1977, ils ont fréquenté le lycée La Providence.

L’anecdote est devenue un sujet de blague récurrent pour l’humoriste. « Il avait un an d’avance et j’avais un an de retard, c’est pour ça qu’il y en a un qui a fini président et l’autre comique« , s’amusait-il dans On est en direct en 2021. L’ex-membre du Jamel Comedy Club, resté seulement cinq mois dans cet établissement catholique privé, recroisera Emmanuel Macron lors d’une réception à l’Elysée. L’occasion de comprendre que le chef de l’Etat n’a aucun souvenir de lui. « Il m’a dit : ‘Rappelez-moi votre nom, déjà ? » Et après, le plus amusant, c’est que je lui dis : ‘Vous savez qu’on a été dans la même école ?’ Il me dit : ‘Ah bon ?’« 

Fabrice Eboué n’est pas la seule personnalité croisée par Emmanuel Macron durant sa scolarité. A Sciences Po, il a notamment eu Ali Baddou comme professeur.

« C’était un très bon élève, s’est rappelé Ali Baddou auprès du Figaro début 2023. Je lui avais mis un 16/20 en dissertation. À l’époque, il se demandait s’il allait choisir l’agrégation de philo ou aller à l’ENA« .

Comme Emmanuel Macron, François Hollande a croisé des futures stars du rire à l’école. Ex-élève du lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, François Hollande a connu Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot. « S’il avait été un peu plus âgé, il aurait pu faire partie du Splendid. Il aurait peut-être été plus heureux ?« , s’interrogeait ce dernier dans Le Monde, en 2016.

Sauf qu’à l’époque, François Hollande est plus intéressé par sa mission de délégué de classe que par amuser la galerie. « Ce n’était pas moi [qui faisais rire]. En terminale j’étais en classe avec Clavier, c’était lui qui faisait rire« , s’était souvenu l’ex-président sur France Inter. Ils consolideront leur amitié à Sciences Po, avant que le comédien, trop peu porté sur les cours, ne quitte l’établissement.

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