Invité dimanche 27 mars 2022 sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3, Emmanuel Macron est revenu sa proposition de départ à la retraite à 65 ans. L’occasion pour le président de la République de balayer d’un revers de main une rumeur.
- Emmanuel Macron
Déclaré tardivement candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a tenu à préciser quelques points de son programme dimanche 27 mars 2022, sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3. L’occasion pour le président de la République d’évoquer son projet de retraite à 65 ans. En effet, afin de pouvoir repousser le départ à la retraite des Français, l’époux de Brigitte Macron veut « prendre en compte la pénibilité des carrières » par des critères « qu’on individualise […] Sinon, on va recréer des régimes spéciaux », a-t-il commencé par expliquer. Mais le président-candidat promet tout de même de « lancer une concertation de manière apaisée », plutôt que de l’imposer dès son arrivée à l’Élysée, s’il est réélu. Le candidat à sa propre succession a également tenu à préciser que son projet ne visait pas à « compenser les dépenses du Covid », mais à « préserver nos pensions à l’avenir ». « Ça n’a rien à voir avec le quoi qu’il en coûte », a-t-il tenu à clarifier.
Emmanuel Macron : « Je veux faire les choses avec calme »
Quant aux futures protestations, Emmanuel Macron se tient prêt : « Je veux faire les choses avec calme, avec bienveillance, c’est pour ça que je n’ai pas lancé de telles réformes il y a quelques mois. […] Notre pays est fatigué de la crise Covid et inquiet de la guerre, mais il faut continuer à avancer ». Cet entretien a également été l’occasion pour le candidat d’évoquer la polémique autour de la collaboration avec le cabinet de consultants, McKinsey. « On a l’impression qu’il y a des combines, c’est faux. […] Il n’y a aucun contrat qui est passé dans la République sans qu’il respecte la règle des marchés publics : mise en concurrence, transparence, responsabilité de celles et ceux qui signent. […] S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal ». La question du conflit ukrainien est également revenue lors de cette interview. « Il faut tout faire pour ne pas que la situation dérape en Ukraine. […] On a fait le choix de ne pas intervenir dans le conflit militairement. Il ne faut pas être dans l’escalade, ni des mots, ni des actions », a ajouté le chef de l’État.
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