Si un grand nombre de ses professeurs ont su apprécier les nombreuses qualités d’Emmanuel Macron au cours de sa scolarité. On découvre néanmoins sur le site de Sciences Po que même le président français était un étudiant avec un « petit défaut ».

A propos de

  1. Emmanuel Macron

  2. Brigitte Macron

« Il arrivait durant ses études à Sciences Po que son enthousiasme et sa facilité à écrire le rende un peu bavard », apprend-on sur la page du site de Sciences Po consacrée à un certain Emmanuel Macron, « promotion 2001 ». Sur quelques copies du président de la République, on retrouvait le commentaire « trop long », à en croire ce portrait du jeune étudiant IEPien. Mais était-ce avant que l’expérience ne vienne parfaire la maîtrise de la rhétorique de celui qui pourrait bien vouloir briguer un second mandat ? Pas sûr puisque d’autres depuis ont évoqué ce côté « bavard » d’Emmanuel Macron.

En janvier dernier, le journaliste Alain Duhamel, auteur d’Emmanuel le hardi (aux éditions de L’Observatoire) qualifiait le président d’« actif bavard » lui reprochant de ne pas savoir parler de manière « brève, imagée et accessible ». « Emmanuel Macron est trop long, trop abstrait et parfois trop sélectif« , avait-il déclaré.

« Brigitte trouve toujours que c’est trop long »

Brigitte Macron, elle aussi, aurait noté ce trait de personnalité de son époux. En ligne de mire de la Première dame, les voeux d’Emmanuel Macron pour l’année 2020. Depuis deux ans, le chef d’État proposait une allocution plus longue que celles de ses prédécesseurs. En 2017, ses vœux avaient duré 18 minutes contre 16 minutes pour 2018. Brigitte Macron – qui assiste toujours à l’enregistrement des vœux présidentiels – ferait toujours une petite remarque à son mari sur la durée de son discours. « Brigitte trouve toujours que tout est trop long », indiquait un fidèle des Macron au Parisien.

Un autre (petit) défaut

Sur le site de Sciences Po, on apprend que l’étudiant exemplaire Emmanuel Macron avait également un autre (petit) défaut. Un de ses professeurs note « une tendance à être trop certain », « contrebalancée par un esprit très convivial« . Ce grand professeur de Sciences Po en histoire et droit des États tient néanmoins à rappeler qu’il s’agit d’un « étudiant exceptionnel à tous égards ».

Un avis partagé par l’un de ses autres professeurs, Ali Baddou. Ce dernier, qui lui avait enseigné la philosophie, confiait au magazine Vanity Fair, en mai 2020 : « C’était le meilleur étudiant de ma conférence, mais je me souviens surtout qu’il adorait poser des questions, dialoguer « . Et bavarder ?

Crédits photos : Romain Gaillard/Pool/Bestimage

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