D’après les bruits de couloir, Emmanuel Macron est bel et bien lancé dans la course à la présidentielle. Dépeint tel un candidat « déterminé », voire « affamé », par ses proches dans les colonnes du journal Le Point, ce jeudi 21 octobre, le chef de l’Etat n’aurait pas de doute quant à sa réélection…
Emmanuel Macron a la rage de vaincre. À 7 mois de la présidentielle 2022, le président de la République s’affaire en coulisse pour assurer sa réélection. Déterminé, le chef de l’État serait même « combatif », voire« affamé », a assuré un proche conseiller, dans les colonnes du Point, jeudi 21 octobre. Prêt à en découdre, l’homme d’État ne supporterait pas la défaite : « Il a très envie de gagner parce que rien ne lui été épargné », assure un proche d’Emmanuel Macron. Sûr de lui, le président sur ses gardes vis-à-vis d’Eric Zemmour et donné favori dans les sondages est persuadé d’avoir toutes ses chances : « Il croit en sa bonne étoile », lit-on dans les bonnes feuilles, ‘Il est convaincu d’avoir la grâce, le talent ».
Mais ça n’a pas toujours été le cas. Notamment lorsque l’époux de Brigitte Macron a échoué à deux reprises au concours d’entrée de Normale Sup. Durant son quinquennat, la présidence, la crise des Gilets jaunes et l’épidémie n’ont pas épargné Emmanuel Macron. À l’aube de ses 44 ans qu’il soufflera le 21 décembre prochain, l’homme d’Etat s’est endurci mentalement et physiquement : « Ses proches remarquent des pattes d’oie qui se creusent, une calvitie qu’il tente de dissimuler, ‘ses cicatrices de la crise », atteste l’hebdomadaire.
Emmanuel Macron président candidat ?
Mais la jeunesse du président a joué en sa faveur. Le soir de son élection, le 7 mai 2017, Emmanuel Macron est devenu le plus jeune homme politique élu à la tête du pays, avec 66,1 %. Il n’avait alors que 39 ans. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : « ces rides reflètent la métamorphose d’Emmanuel Macron parvenu au pouvoir avec une ardeur juvénile, désormais empreint d’une certaine gravité à la veille de remettre son mandat en jeu« , note l’hebdomadaire.
Pourtant, la course à la présidentielle est bel et bien lancée. Scruté, Emmanuel Macron prend un malin plaisir à noyer le poisson : « Le chef de l’État ne se prise pas de jouer sur l’ambiguïté du statut du président candidat, de manier l’art d’une campagne qui ne dit pas son nom », révèle Le Point. Une ambiguïté qui agace au plus haut point ses quarante adversaires, mais ravis ses plus proches alliés : « Plus nos opposants parlent, plus on engrange des points », dupe le député LREM, Florian Bachelier…
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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