Le documentaire du New York Times, Controlling Britney Spears (en français : contrôler Britney Spears) a été dévoilé vendredi 24 septembre. L’entourage de la chanteuse témoigne de la vie de prisonnière qu’elle a subi sous la tutelle de son père.
The New York Times Presents: Controlling Britney Spears, réalisé par Samantha Stark, a été diffusé sur la chaîne de télévision américaine FX et sur la plateforme Hulu le soir du 24 septembre. Ce documentaire est la suite de Framing Britney Spears, qui avait été dévoilé en février 2021. Le premier film revenait sur l’avènement du mouvement #FreeBritney, les attaques des médias à l’encontre de la popstar, ou encore la mise sous tutelle de sa fortune, sous le contrôle de son père Jamie depuis 2008. Ce dernier a par ailleurs officiellement déposé une requête pour mettre fin à sa tutelle, le 7 septembre dernier. La nouvelle enquête met cette fois l’accent sur les conditions de la tutelle de la chanteuse, que les témoins décrivent comme proche de la vie d’une prisionnière.
En vidéo, « Framing Britney Spears », la bande-annonce
Un entourage contraint au silence
Parmi les personnes interrogées figurent Felicia Culotta, ancienne assistante de Britney. «Je n’ai jamais parlé de ce dont nous avons été témoins, confie-t-elle dans le documentaire. Nous avons signé ces accords de confidentialité et c’était difficile d’oser dire quoi que ce soit sachant que des personnes dans l’équipe de management de Britney pouvaient m’empêcher de gagner ma vie. Mais c’est important. C’est une vie humaine qui a été torturée.» Dan George, responsable de la tournée promotionnelle du Circus Tour, la 6e tournée mondiale de la chanteuse, a quant à lui déclaré : «la première règle de la mise sous tutelle était de ne pas parler de la mise sous tutelle». «Fais attention. Ne t’approche pas trop. Les gens ont tendance à disparaître», lui aurait même conseillé un membre de l’équipe de management de Birtney.
Une prisonnière
Une à une, les personnes qui ont gravité autour de Britney Spears ces 13 dernières années racontent en détails comment son père, Jamie Spears, a orchestré l’enfermement de sa fille dans une cage dorée. En témoigne Alex Vlasov, ancien assistant de direction et responsable des opérations et de la sécurité chez Black Box Security, la société chargée de la sécurité de Britney. Ce dernier raconte que les agents de l’entreprise étaient chargés de délivrer ses médicaments à la chanteuse, qui avait pour obligation de les prendre devant eux. «Cela m’a vraiment fait penser à quelqu’un qui était en prison, dit-il dans le documentaire. Les agents de sécurité ont essentiellement tenu le rôle de gardiens de prison.»
Britney Spears et la grande Mary Pierce à l’US Open. (1990.)
Comme une escale à Disney World. (Orlando, 15, juin 1999.)
Baby One More Time en live, et ce fameux pas de bourré resté (depuis) en 1998. (New York, 7 juillet 1999.)
2000, l’âge d’or des boys-and-girls bands. (Malibu, 2000.)
Sur écoute
Dépourvue de contrôle sur sa fortune, interdite d’aller et venir comme bon lui semblait, même le téléphone de Britney Spears était surveillé. Selon Vlasov, Robin Greenhill, un employé de Tri Star Sports & Entertainment, qui s’occupe de la gestion des affaires de Spear, a eu l’idée de se connecter au compte iCloud de la chanteuse. De cette façon, il était possible de voir en temps réel les messages qu’elle échangeait, ses appels, le contenu de ses notes, ses photos ou encore l’historique de son navigateur. «Son téléphone et ses conversations privées étaient souvent utilisés contre elle, raconte Vlasov. Je sais qu’il est arrivé que Jamie dise à Britney : « pourquoi as-tu envoyé un message à cette personne ? » Je n’avais pas l’impression qu’elle était traitée comme un être humain.»
Dans la foulée de la diffusion de Controlling Britney Spears, un autre documentaire sur la chanteuse doit lui aussi être dévoilé mardi 28 septembre sur Netflix. Réalisé par Erin Lee Carr et intitulé Britney contre Spears, il revient également sur l’affaire de la mise sous tutelle de la chanteuse.
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