Vendredi 12 novembre dans Le Monde, Brigitte Macron a répondu aux critiques. Durant la crise des Gilets jaunes, la Première dame n’a pas été épargnée par les caricatures. La comparaison avec Marie-Antoinette ne l’a pas laissée insensible.

La crise des Gilets jaunes a été douloureuse Brigitte Macron. Sur les ronds-points, sa caricature en Marie-Antoinette, telle une femme qui vit dans sa bulle, ne l’a pas laissé indifférente. Dans une interview exclusive accordée au Monde ce vendredi 12 novembre, l’épouse du Président a déploré une telle comparaison. Une caricature qui a provoqué chez elle une « blessure » et une « souffrance ». « Qu’est-ce qui, dans mon attitude, a généré cette idée-là ? » s’est demandé la Première dame, pourtant si populaire au début du quinquennat de son mari. « Parce que les Français qui ne me connaissent pas me voient sur le perron de l’Élysée avec une jolie robe et de jolies chaussures, ils se disent elle est déconnectée« , a-t-elle déploré auprès de nos confrères.

Au-delà d’avoir été caricaturée en Marie-Antoinette, Brigitte Macron a gardé un souvenir amer des menaces portées à l’encontre de son époux Emmanuel Macron. « Le plus violent, ça a été les simulations d’exécution d’Emmanuel. Ça, c’est insoutenable », a-t-elle confié dans les colonnes du Monde.

« Les Français auraient sans doute préféré une ‘première dame’ plus jeune… »

L’image de la Première dame est façonnée par ses deux conseillers, Pierre-Olivier Costa, son directeur de cabinet et Tristan Bromet, son chargé de communication. Lors du mouvement des Gilets jaunes, ce sont eux, ces « garçons » comme elle les appelle, qui ont géré la situation de crise. Une stratégie de communication décryptée par la journaliste politique Nathalie Saint-Cricq dans Capital : « Au début, elle n’avait pas tous les codes du microcosme, elle était tactile et spontanée. Mais depuis la victoire, c’est motus et bouche cousue, sauf à de rares occasions, très encadrées. Lors de ses déplacements, son chef de cabinet Pierre-Olivier Costa et son adjoint, Tristan Bromet forment un cordon sanitaire pour écarter gentiment les journalistes ». Deux conseillers qui, selon nos confrères du Monde, lui ont fait d’elle « une icône en papier glacé ».

« Les Français auraient sans doute préféré une ‘première dame’ plus jeune… Je sais, on est un couple atypique, on a vingt-quatre ans d’écart, je comprends que ça puisse étonner, qu’on ne nous comprenne pas, mais je ne comprends pas l’agressivité« , a-t-elle confié dans Le Monde.

Crédits photos : Gwendoline Le Goff / Panoramic / Bestimage

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