Alors qu’Elizabeth II s’apprête à célébrer son jubilé de platine, un pays membre du Commonwealth a affirmé ce mardi 31 mai son envie de s’émanciper de la monarchie britannique.

À la veille des célébrations du jubilé d’Elizabeth II, une annonce vient ternir les festivités. Après la Barbade qui a rompu avec la reine en novembre 2021, c’est au tour de l’Australie de faire un pas symbolique vers la fin de la monarchie. Ce mardi 31 mai, le Premier ministre Anthony Albanese a nommé parmi son nouveau gouvernement un « ministre délégué pour la République ». Ce n’est pourtant pas la première fois que le pays fait part de son envie de se détacher de sa constitution monarchique jugée « inévitable » par le Anthony Albanese.

Comme le rapporte Le Monde, cette annonce a été saluée par le Mouvement pour la République australienne qui est en faveur d’un chef d’Etat australien. ‘Nous sommes sur la voie ! Pour la première fois dans l’histoire du Commonwealth, l’Australie a un membre du gouvernement qui se consacre à la suppression de la Couronne et à aider l’Australie à devenir une république », a tweeté le républicain Peter FitzSimons.

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Elizabeth II écartée de la gérance des Caraïbes ?

L’influence du Commonwealth est-elle menacée ? Alors qu’Elizabeth II célèbre du 2 au 5 juin prochain ses 70 ans de règne, une coalition demande sa destitution. Formée par des groupes d’autochtones de la Jamaïque, du Belize, et des Bahamas, celle-ci souhaite que la monarque soit écartée de la gérance des Caraïbes après la tournée chaotique dans plusieurs îles de l’archipel du prince William et Kate Middleton pour le jubilé de la reine, a rapporté The Express, le 1er avril 2022.

Formée par le Bahamas National Reparations Committee (BNRC), l’Advocacy Network en Jamaïque et le peuple indigène maya du Belize, la coalition a déclaré via un communiqué : Nous sommes unis pour condamner la sauvagerie de la Grande-Bretagne qui a réduit nos ancêtres en esclavage, l’indécence grossière de l’exploitation coloniale, la brutalité de ses exécutants, et les héritages durables de l’appauvrissement et des idéologies de l’ère coloniale qui ont endommagé et continuent d’endommager notre peuple, notre société et notre économie ». Ce à quoi, le prince William a déclaré à son retour en Angleterre que l’avenir « appartient au peuple ». Pour le frère du prince Harry, les jours de la monarchie dans ces pays étaient peut-être comptés.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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