En limitant sa campagne au Calvados, où elle est candidate dans la 6e circonscription, Elisabeth Borne s’attire les foudres de certains macronistes…
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Elisabeth Borne
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La cote d’Elisabeth Borne continue de chuter chez les Marcheurs. Au coeur de plusieurs polémiques depuis sa nomination, la Première ministre n’a pas profité de la campagne des législatives pour rassurer. C’est même tout le contraire, puisque la locataire de Matignon se voit désormais reprocher de la jouer solo dans le Calvados. « Elle veut convaincre jusqu’au dernier moment », justifie Matignon dans Le Figaro. Arrivée en tête avec 34,32 % des voix au premier tour, l’ex-directrice de cabinet de Ségolène Royal a en effet laissé d’autres ministres, comme Bruno Le Maire ou Eric Dupond-Moretti, faire campagne à sa place à travers le pays pour la majorité.
Problème, certains marcheurs l’ont clairement en travers de la gorge. « Elle n’imprime pas. Elle ne fait campagne que chez elle« , grince un cadre de la Macronie dans les pages du quotidien. D’autres lui reprochent ses consignes de vote trop floues le soir du premier tour, alors que la Nupes menace plus que jamais le camp du président. « Ça fait beaucoup », peste-t-on au sein de la majorité. Sans oublier qu’Elisabeth Borne a de nouveau été interpellée sur l’affaire Abad, au cours d’une déambulation dans sa circonscription, et que sa réponse est loin d’avoir calmé les tensions.
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Elisabeth Borne et les « témoignages anonymes »
Invitée sur RTL ce vendredi matin, après de nouvelles révélations sur son collègue du gouvernement, Elisabeth Borne a même eu des mots polémiques. La Première ministre, opposée à un jeune candidat de la Nupes dans le Calvados, a affirmé à Alba Ventura qu’elle ne « pouvait pas se fonder sur des témoignages anonymes« . De quoi encore s’attirer des critiques dont la Macronie n’a pas vraiment besoin, à deux jours d’un scrutin décisif.
Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage
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