À l’âge de onze ans, Elie Semoun perdait sa maman. Elève moyen au moment de ce drame familial, le petit garçon réussissait à tirer profit de ce deuil sur les bancs de l’école.
Actuellement en promotion du troisième épisode de Ducobu (qu’il réalise en plus d’y jouer trois personnages), Elie Semoun effectue actuellement la tournée des médias pour vanter les mérites de son dernier bébé rayé noir et jaune. Première réalisation pour l’humoriste qui s’annonçait déçu par le cinéma français, Elie Semoun est aussi aux quatre coins du pays avec son dernier seul en scène : Elie Semoun et ses monstres. « J’ai un trac d’enfer quand je reprends du service, déclarait-il à Stéphane Bern en novembre dernier dans A la bonne heure. Je me suis demandé si ce spectacle allait faire marrer les gens du début à la fin. J’aime faire rire avec ce qui n’est pas drôle. » Et des choses pas drôles, des drames personnels, Elie Semoun en a connu lors de son existence. Très tôt – déjà – la mort lui rendait visite en lui enlevant sa maman. Il avait à peine onze ans.
Petit orphelin de mère
La mort de sa maman, Elie Semoun l’a évoquée ce matin au micro deLaissez vous tenter sur RTL. Invité à raconter ses années d’écolier, l’humoriste s’est montré très cynique, soulignant que la mort de sa maman avait pu aider l’élève moyen qu’il était. « Ma maman était prof de français. Malheureusement, je l’ai perdu quand j’avais onze ans. Les profs me prenaient sous leurs ailes, ajoute Elie Semoun au micro d’Yves Calvi. J’étais le petit orphelin de mère [dit avec une petite voix implorant la pitié, ndlr]. J’étais un peu bichonné. J’étais moyen et je passais entre les gouttes. J’étais entre Ducobu [le cancre, ndlr] et Gratin [Léonie Gratin, la meilleure élève de la classe dans le comédie adaptée de la BD, ndlr]. » Ça n’est pas joli-joli tout ça…
Source: Lire L’Article Complet