Paul, le père d’Élie Semoun, souffre de la terrible maladie d’Alzheimer. C’est pourquoi il a été placé dans un Ephad à Lyon, pour faciliter son quotidien. Mais depuis que la pandémie du coronavirus a commencé à semer la mort à travers le globe, l’humoriste ne peut plus le serrer contre lui… Et s’il peut enfin le revoir, la situation n’est pas moins cruelle.
Les difficultés qui découlent de la pandémie du coronavirus sont plus ou moins faciles à digérer. Bien que la France soit déconfinée depuis le 11 mai 2020, il est encore difficile de savoir quand un retour à la normale sera complètement possible. Quand nous pourrons resserrer nos parents, nos grands-parents dans nos bras. C’est sans doute ce qu’a voulu montrer Élie Semoun sur son compte Instagram. Le lundi 25 mai 2020, le comédien a pu rendre visite à son père Paul, placé dans un Ephad à Lyon à cause de la maladie d’Alzheimer qui le ronge. Un bonheur partiel… puisque le duo n’a pu échanger qu’à travers une plaque de Plexiglas, afin d’éviter tout risque de contagion.
Dans la vidéo diffusée par Élie Semoun sur les réseaux sociaux, son papa se montre impatient mais compréhensif. D’autant que l’humoriste lui annonce encore un ou deux mois – peut-être encore davantage – avant qu’ils puissent vraiment être proches l’un de l’autre. « C’est long mais ça ne fait rien, explique l’homme, plein de sagesse. Tu respectes ça. Moi je suis là, je reste là jusqu’à… quand tu me diras que je peux sortir et tout ça. Alors, ça sera nos retrouvailles. » Depuis le début de la pandémie, père et fils n’ont quasiment pas pu se voir. La dernière fois qu’il était à proximité, Élie Simoun avait dû parler à Paul de loin, à travers une grille.
Élie Semoun tremble pour son papa depuis des mois désormais. Inquiet à cause de la maladie d’Alzheimer qui complique son quotidien, l’acteur n’a plus su où donner de la tête en apprenant l’existence du Covid-19. « On est hyper inquiets, racontait-il dans l’émission Clique il y a quelques semaines. Il va se balader dans la salle à manger. Les infirmiers le rattrapent, gentiment, il retourne dans sa chambre. Je pense qu’il comprend la gravité de la chose, mais j’ai très très peur. Tu sais, s’il y en a un qui est malade, il le refile à mon père… Ils tombent comme des dominos. Si ça arrive, on sera loin et… ça me donne des frissons et à ma soeur aussi.«
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