Six mois après la mort de son fils, l’animatrice peine à remonter la pente et à faire son deuil…

« Mon petit ange s’est envolé vers les étoiles. » C’est avec ces mots bouleversants qu’Églantine Éméyé avait fait part, le 20 février dernier, de la disparition de son fils Samy, à l’âge de 17 ans. Autiste et polyhandicapé à la suite d’un AVC, le jeune homme s’était éteint « après treize jours de lutte« , avait confié l’animatrice en légende d’une émouvante photo du disparu.

Celle qui se bat depuis des années pour les droits des personnes autistes à travers l’association Un pas vers la vie avait relaté dans un livre (Le Voleur de brosse à dents, paru en 2015 chez Robert Laffont) l’histoire de Samy. Dans ce récit intime de sa vie de famille qui était aussi un vibrant appel au secours, la maman solo avait confié combien elle se sentait abandonnée face à cette situation.

Béquille

Il y a quatre ans, la présentatrice de France 3 avait annoncé dans Gala avoir été contrainte de prendre une décision « horrible » : celle de placer l’adolescent dans un établissement spécialisé dans le Var, où une chambre s’était libérée. « Après six mois de larmes chez le psychiatre, j’ai admis qu’il y avait de bonnes raisons de le faire« , avait-elle alors avoué.

Aujourd’hui, plus de six mois après la perte de son « petit ange« , l’animatrice de 49 ans reste inconsolable. Elle s’est confiée le 5 août sur Instagram dans une publication bouleversante à la manière d’une lettre envoyée à Samy qui, ce jour-là, aurait dû souffler ses 18 bougies. « Tu n’auras jamais 18 ans. […] Je ne comprends toujours pas. Que tu me manques et comme je suis triste. Je t’aime, mon Samy. Toujours. Où es-tu ? […] Mon cœur saigne […]. Bon anniversaire mon amour, où que tu sois. »

“Je me fais aider…”

Alors, pour ne pas s’écrouler face à ce chagrin abyssal, Églantine consulte de nouveau un psychiatre. Avec le soutien précieux de ce professionnel de l’âme, elle sort petit à petit la tête de l’eau et tente de faire son deuil. « Globalement, je vais bien, même si ça dépend des moments. Ça m’est peu arrivé, mais là je me fais aider », a-t-elle ainsi confessé dans Libération. Face à la tragédie, cette béquille psychologique lui permet de ne pas baisser les bras et de se battre encore et toujours pour les autistes.

« Continuer le combat s’est imposé comme une évidence quand j’ai compris que Samy n’allait plus vivre. J’ai pensé : “Je lui dois bien ça.”, a-t-elle confié. Une femme courageuse, qui force le respect…

Valérie EDMOND

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