Le 10 octobre prochain sera célébré le 60e anniversaire de la mort d’Édith Piaf. Une occasion de s’interroger sur l’héritage de l’artiste décédée à l’âge de 47 ans.
Édith Piaf, de son vrai nom Édith Giovanna Gassion, a connu une vie tumultueuse. Sa carrière fulgurante et sa voix unique ont fait d’elle une icône internationale. Mais au-delà de la musique, comment sa fortune a-t-elle été gérée après son décès survenu le 10 octobre 1963 ?
L’attribution de la fortune de l’artiste à son décès reste un mystère qui déchaîne les passions depuis près de 60 ans. En effet, il n’existe pas de réponse définitive à cette question. Plusieurs individus prétendent avoir été désignés comme bénéficiaires de sa succession. Pourtant, aucune preuve ne permet d’affirmer quoi que ce soit. Parmi les noms évoqués : Théo Sarapo, son dernier mari qui était également chanteur. Certaines rumeurs indiquent qu’il aurait hérité de l’immense fortune d’Édith Piaf en raison de leur mariage.
Un autre nom avancé est celui de Charles Aznavour, un ami intime de la chanteuse. Leur relation étroite pourrait laisser penser qu’elle aurait pu lui léguer une part de ses biens. Cependant, il n’y a pas de preuve tangible pour soutenir cette hypothèse.
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Un mystérieux héritage
N’ayant pas eu d’enfants, la question de savoir si la famille d’Édith Piaf a hérité de sa fortune reste en suspens. Certains avancent que sa demi-sœur, Simone Berteaut, aurait reçu une part importante de cet héritage.
Une part de la richesse d’Édith Piaf aurait aussi été attribuée à la Fondation Édith Piaf, établie en sa mémoire. Cette fondation a pour but de pérenniser l’héritage artistique de la chanteuse et de promouvoir des causes qui lui étaient chères, comme le soutien aux jeunes talents artistiques et aux individus en situation de précarité. Enfin, Danielle et Marc Bonet, secrétaire et accordéoniste de Piaf, auraient, selon les informations de La Provence, hériter de « la quasi-totalité du patrimoine artistique de la chanteuse : tenues de scène, photos par milliers, accessoires personnels, et surtout des kilomètres de films privés dévoilant une Edith nostalgique ou rieuse ; des heures d’enregistrements, parfois inédits, de ses concerts légendaires au Versailles, à l’Olympia, au Carnegie Hall ; des répétitions où on entend ce petit bout de femme mener son monde à la baguette, et plus tard, alors qu’on la dit mourante, le premier enregistrement d’un certain Je ne regrette rien fredonné du fond de son lit » qu’ils auraient ensuite légué à Jean-Paul Mazillier, l’un des plus grands fans de la star.
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