Dans son livre "Trop et jamais assez. Comment ma famille a fabriqué l’homme le plus dangereux du monde", Mary Trump tire le portrait de son oncle. Et entre racisme, sexisme, tricherie et misogynie, nul doute que cette dernière a long à dire sur Donald Trump.

Seule démocrate de la famille Trump, Mary Trump a rapidement été déshéritée par son grand-père Frédérik Trump. Psychologue de métier, cette dernière a ainsi souhaité analyser en profondeur les personnes de sa famille, et notamment son oncle, Donald Trump, digne descendant « sociopathe »façonné à la perfection de son père.

À l’occasion de la sortie de son ouvrage dédié aux membres de sa famille, Mary Trump a accordé une interview à nos confrères de Paris Match. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne mâche pas ses mots concernant son oncle et son grand-père. « Frederick Trump était un sociopathe, incapable d’empathie, qui a martyrisé mon père. Il rêvait d’un fils qui soit un killer et, clairement, papa, qui savait profiter de la vie et avait beaucoup d’amis, ne l’était pas… Avec Frédérik Trump, il fallait s’imposer ou mentir. Et c’est ce que Donald a très bien compris ; dès son plus jeune âge, il est devenu égoïste, brutal et arrogant. Sa mère, dont j’étais assez proche à la fin de sa vie, m’a raconté qu’il se comportait comme un sagouin à la maison. Elle disait que Donald la rendait folle, pendant que mon grand-père l’encourageait à se comporter comme un “dur ».

Si l’on sait maintenant d’où vient le tempérament parfois incompréhensible du Président américain, concernant son rapport avec les femmes, là non plus Frédérik Trump n’y est pas pour rien, « Donald Trump est misogyne, comme son père ». Mais l’auteure va plus loin, et tient à donner sa version des faits, « Pour lui, les femmes sont des objets […] il n’a aucun respect pour elles. Il a peur de celles qui ont beaucoup de caractère, surtout si elles sont de couleur, parce que, selon moi, il ne les comprend pas. » Appuyant même ses mots par une terrible anecdote concernant le chef de la Maison Blanche, « Devant sa deuxième épouse, Marla, il m’a dit un jour que j’avais “de beaux nichons” ! Dans ma famille, les femmes sont des personnes de seconde classe, y compris ma grand-mère. »

Pourtant, Mary Trump l’assure, le Président des USA tenait un dossier complet contenant le nom des femmes ayant refusé ses avances, « et qui, par conséquent, étaient de vrais laiderons. Il était question de Madonna et de Katarina Witt, entre autres ». Un tel comportement est très souvent révélateur de choses plus profondes… Un livre qui a le mérite d’être clair !

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O.M

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