Un an après la mort de son mari Bernard, elle ne peut plus payer de loyer et vit avec moins de 800 euros par mois…

Depuis le décès de Bernard, Dominique Tapie vit avec ce grand vide, cette terrible absence, après 52 ans d’un amour indéfectible et sans nuage. Unis face à l’adversité, ils avaient toujours fait front ensemble, lui devant, elle, dans l’ombre à le soutenir farouchement. Le cœur de Dominique s’est brisé quand son mari, Bernard, est parti le 3 octobre 2021, victime d’un double cancer (œsophage et estomac) qui s’est hélas généralisé. À l’épreuve du deuil, Dominique Tapie en a vu une autre se rajouter, celle d’assumer les dettes pharaoniques laissées par son défunt mari.

Obligée de tout vendre

Depuis la disparition de l’ancien patron de l’OM, sa femme est dans l’obligation de rembourser la somme colossale de 600 millions d’euros. Pour obtenir une partie de l’argent demandé, Dominique Tapie n’a eu d’autres choix que de vendre la totalité de ses biens soit un hôtel particulier dans le centre de Paris, cédé pour 80 millions d’euros, sa villa à Saint-Tropez vendue 82 millions d’euros, ses parts d’une valeur de 81 millions d’euros dans le journal La Provence. Dominique Tapie a également dû se séparer de ses assurances-vie d’un montant de 120 millions d’euros et de plusieurs biens dont elle avait hérité de ses parents.

Une dette impossible à rembourser

Mais malgré tous ses efforts, elle ne s’en sort pas. Ruinée à 72 ans, la maman de Laurent et de Sophie doit encore rembourser les pénalités de non-remboursement au Crédit Lyonnais, soit près de 200 000 euros. Une mission impossible puisque Dominique vit avec une retraite d’à peine 800 euros par mois.

Pour joindre les deux bouts, la veuve de Bernard Tapie compte désormais ses sous et n’a pas hésité à mettre en vente ses sacs à main et autres foulards de grandes marques. Par pudeur, cette ancienne danseuse ne s’est toujours pas exprimée publiquement. « J’ai appris toute petite, j’avais 5 ans, à gérer mes émotions, à dissimuler mes souffrances et à ne rien laisser paraître ; Cette carapace d’enfance, je l’ai gardée », déclarait-elle il y a quelques années. Mais combien de temps encore pourra-t-elle tenir dans ces conditions ? Jusqu’à présent, le loyer de son appartement, un deux-pièces dans le VIIe arrondissement de Paris est payé par son ami l’ancien ministre Jean-Louis Borloo. Mais Dominique Tapie sait bien que cette situation ne peut pas durer… En attendant, elle vit au jour le jour et ne fera appel à ses enfants pour l’aider qu’en dernier recours… 

L’hommage de sa descendance

Le 3 octobre 2022, un an jour pour jour après la disparition de l’homme d’affaires, la famille Tapie a assisté en petit comité à une messe donnée en la paroisse Saint-Giniez dans le VIIIe arrondissement de Marseille, pour célébrer sa mémoire. Quelques heures plus tôt, Louis, l’un des petits-fils de l’ancien président de l’OM s’était exprimé sur les réseaux sociaux : « Il y a un an aujourd’hui, je te dis au revoir une dernière fois. Depuis là-haut, je sais que tu nous protèges. Tous les jours, tu nous pousses à surpasser nos limites. Et pour ça, je te dis encore merci. Nos esprits sont avec toi aujourd’hui et pour toujours. Je t’aime. » Sa fille Sophie, a elle aussi, rendu hommage à son père en publiant une photo d’eux en noir et blanc à la télévision, puis en postant une vidéo de Bernard interprétant Le Blues du businessman. « Un an, mais l’amour lui reste intact », a-t-elle commenté.

PIERRE RUN

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