Ce jeudi 22 juin, Sidonie Nargeolet, la fille de Paul-Henri, l’un des cinq passagers qui ont disparu lors d’une expédition en sous-marin pour explorer l’épave du Titanic, s’est confiée lors du Journal de 13h de TF1. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme a fait preuve de beaucoup d’optimisme.

Elle ne compte pas baisser les bras. Ce dimanche 18 juin, la société OceanGate Expeditions a organisé un nouveau voyage pour visiter l’épave du Titanic, le célèbre navire endormi au fond de l’Atlantique Nord depuis 1912. Malheureusement, l’expédition a viré au cauchemar puisque le Titan, le sous-marin qui transportait les cinq visiteurs, n’a plus donné de signes de vie depuis quatre jours. Malgré les circonstances, Sidonie Nargeolet, la fille de Paul-Henri Nargeolet, le spécialiste de la plongée en grande profondeur qui était à bord du Titan, continue de garder espoir. En témoignent les révélations de la jeune femme lors du Journal de 13h de TF1, ce jeudi 22 juin.

« Je sais que mon père est quelqu’un de très calme et qu’il sait très bien gérer les situations stressantes, surtout dans un sous-marin« , a-t-elle indiqué, confiante, dans une vidéo diffusée lors du JT. Et d’ajouter avec optimisme : « Je pense qu’il sait dire aux autres comment réagir, rester le plus calme possible et ainsi économiser de l’oxygène. Donc, j’y crois. Bien sûr, les heures à venir sont décisives, mais il y a encore une possibilité de les retrouver vivants. »

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Paul-Henri Nargeolet : un explorateur passionné par le Titanic

Si Sidonie Nargeolet s’est montrée aussi optimiste, c’est en effet parce que son père, qui est âgé de 77 ans, est un grand habitué de ce type d’expédition. Ancien officier de la Marine nationale, il a effectué sa première plongée, il y a plus de 35 ans. « J’étais dans la Marine nationale, et l’Ifremer m’a proposé de travailler avec eux quand l’épave a été découverte en 1985. Ma première plongée était en juillet 1987 : j’étais dans le sous-marin, pour explorer les lieux et récupérer des objets à exploser », avait-il confié lors d’une interview avec Le Point, en février dernier. « Nous sommes arrivés par la partie avant, la mieux conservée et la plus symbolique. L’émotion était telle que, pendant dix minutes, nous n’avons pas échangé un mot« , avait-il ajouté. Depuis ce baptême, le passionné d’archéologie maritime avait effectué cette expédition pas moins de 37 fois.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture – TF1

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