Après la tante de Suleman Dawood, c’est au tour de la mère du jeune homme de 19 ans mort dans l’implosion du sous-marin Titan de livrer son témoignage. Auprès de la chaîne anglaise BBC ce lundi 26 juin, Christine Dawood a raconté comment elle avait vécu ces heures terribles.
Les révélations autour de la disparition et l’implosion du sous-marin Titan continuent d’affluer. Après le témoignage de la tante de Suleman, le fils du riche homme d’affaires pakistanais ami du roi d’Angleterre Shahzada Dawood, tous deux à bord du submersible, c’est au tour de Christine Dawood, la mère et épouse des victimes de livrer son récit, auprès de la chaîne anglaise BBC, ce lundi 26 juin.
Très peinée par son deuil, la mère de famille a révélé durant cet entretien que Suleman n’était pas le premier destiné pour ce voyage, expliquant que l’expérience était originellement prévue pour son mari et elle mais qu’elle avait été annulée une première fois à la suite de la crise du Covid-19, avant d’être reprogrammée : « J’ai préféré donner ma place à Suleman, parce qu’il voulait vraiment y aller » a-t-elle alors confié, contredisant le récit initial donné par Azmeh, la tante du jeune homme.
La mère, présente sur le bateau qui accompagnait l’engin a raconté que rien ne laissait présager ce destin funeste, la famille ayant plaisanté ensemble et s’étant prise dans les bras avant la mise à l’eau. « J’étais très contente pour eux, ils voulaient tellement faire ça depuis si longtemps » a expliqué la mère de famille, révélant aussi que le jeune homme souhaitait réaliser quelque chose d’inédit sous les profondeurs : « Il a dit : ‘Je vais résoudre ce Rubik’s Cube à 3 700 mètres de profondeur, au niveau du Titanic' » a-t-elle indiqué, expliquant que son fils était un passionné de ce casse-tête.
https://www.instagram.com/p/Ct10tqAr08_/
A post shared by E! Online Brasil (@eonlinebrasil)
Christine Dawood, fataliste : « J’ai perdu espoir quand… »
Néanmoins, la maman de Suleman n’a pas caché avoir été rapidement fataliste après que des problèmes aient été déclarés. Alors que le contact avec l’engin est perdu, Christine Dawood a avoué n’avoir pas compris immédiatement ce que cela signifiait, mais alors que les dispositifs de recherche se multipliaient, la mère de famille n’a pas voulu se faire du mal en gardant espoir : « Je crois que j’ai perdu espoir quand la limite des 96 heures est passée » a-t-elle expliqué.
Depuis ces évènements, plusieurs pays ont décidé d’ouvrir des enquêtes afin de comprendre le déroulé des évènements, et de pouvoir apporter des réponses aux familles endeuillées. Les investigations serviront également à déterminer si des poursuites judiciaires sont possibles à l’encontre de la société à l’origine de l’engin, OceanGate.
Crédits photos : JLPPA / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet