Dans l’émission Ligne rouge, diffusée sur BFMTV fin août, un habitant du Bas-Vernet a évoqué la disparition du petit Émile et les conséquences que cette douloureuse affaire a pu avoir sur les relations liant certains de ses voisins.
La disparition du petit Émile, 2 ans et demi, survenue le 8 juillet dernier au sein du hameau du Haut-Vernet (dans les Alpes-de-Haute-Provence) demeure encore, près de deux mois plus tard, un grand mystère. Il y a quelques jours, BFMTV dévoilait le format long de son émission Ligne rouge, consacré à cette affaire délicate et dont un extrait a été mis en ligne le 28 août dernier. L’occasion d’en savoir un peu plus sur cette enquête, qui semble impossible à élucider malgré le travail méticuleux des personnes qui en sont chargées.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au sein du petit village niché à 1200 mètres d’altitude et qui n’est pas aisément accessible si l’on ne s’y rend pas spécifiquement, la tension est palpable. Les auditions des résidents par les gendarmes se sont multipliées, si bien que certains habitants sont devenus méfiants les uns envers les autres. Interrogé par nos confrères, Gilles, un voisin du Bas-Vernet, est revenu sur la disparition du petit Émile et sur l’impact que celle-ci a eu sur son entourage. « Il y a beaucoup de gens qui ont raconté des choses, alors qu’il n’y avait rien à raconter », a-t-il d’abord affirmé, en déplorant la réaction, ainsi que le comportement de certains résidents du village et des environs : « Les gens parlent, mais parlent mal… Il ne faut pas accuser le voisin ! Nous ne sommes pas la brigade d’investigations. »
Un climat de suspicion comparé à celui provoqué par une guerre
Cash, le témoin interrogé par BFMTV a estimé que « chacun [doit se contenter de faire] son travail » et que de son côté, il « attend » d’avoir des réponses officielles de la part des enquêteurs uniquement. « C’est comme pendant la guerre. Il y a des vengeances personnelles qui se sont passées », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur ces éventuels règlements de compte entre les résidents du Vernet, qui auraient pu avoir lieu depuis la médiatisation de cette affaire. Grégory Leclerc, journaliste à Nice-Matin et au Var-Matin a également évoqué, dans l’émission Ligne rouge, cette enquête qui semble piétiner. Notre confrère a ainsi comparé le travail laborieux des enquêteurs à un « Cluedo grandeur nature » qui se passe « dans un tout petit périmètre, avec peu de possibilités qu’un étranger monte dans le village sans être aperçu ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran TF1
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