Depuis 8 juillet, les parents du petit Émile, deux ans et demi, sont sans nouvelle de lui. Des moyens hors-norme ont été mis en place pour retrouver sa trace depuis la fatidique après-midi de sa disparition au Haut-Vernet. Près de deux mois après les faits, l’enquête se poursuit et deux pistes ont été définitivement écartées, selon BFMTV.

Difficile de prédire quand l’affaire de la disparition d’Émile sera résolue. Et même si elle le sera un jour. Depuis le 8 juillet dernier, la famille du garçon de deux ans et demi est plongée dans une attente et un doute interminables. Qu’a-t-il bien pu arriver à leur petit ? Voilà bientôt deux mois que 25 enquêteurs travaillent jour et nuit pour élucider ce mystère et lever le voile sur le déroulé de l’après-midi qui a vu s’évaporer Émile. Sur BFMTV ce lundi 28 août, la journaliste de Ligne Rouge Marie Peyraube a affirmé que si aucune trace du petit n’avait encore été trouvée, deux pistes avaient tout de même été définitivement écartées au cours de l’été.

“D’abord, celle de l’accident, de la crevasse dans laquelle le petit aurait pu tomber”, a rapporté la grand reporter sur le plateau de la chaîne d’informations en continu. “C’est une région très escarpée et c’était une piste clairement privilégiée au départ. Les gendarmes ont fait un travail colossal : ils ont ratissé 12 hectares autour du village et n’ont pas trouvé la trace du garçon donc à priori, il n’est plus sur la commune”, a-t-elle ajouté, suggérant qu’un adulte serait ainsi bel et bien impliqué dans la disparition.

A-t-on du nouveau dans la disparition du petit Emile ?

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Ce dernier endroit où Émile a été repéré

L’autre hypothèse rayée par les enquêteurs est celle du rapace. “On se dit qu’il aurait pu être enlevé par un oiseau. Nous sommes allés voir une fauconnière qui nous a expliqué que c’était impossible”, a assuré la journaliste avant d’expliquer : “Les aigles royaux – l’espèce la plus puissante dans cette région – ne peuvent porter qu’un tiers de leur poids et [l’animal] pèse environ cinq kilos.” Au fil des sept semaines de recherches, beaucoup ont aussi évoqué l’idée qu’Émile aurait pu avoir rencontré un loup. “La piste des animaux sauvages a été fermée. Un loup ne va pas spontanément au contact des hommes en plein après-midi, au cœur du village”, a fait savoir la journaliste de BFMTV.

Après avoir énoncé les deux hypothèses abandonnées par les enquêteurs, Marie Peyraube a révélé les éléments les plus tangibles dont ils disposent désormais pour avancer dans la résolution de l’affaire. “Ce sont les chiens Saint-Hubert, ils ont un odorat 40 fois supérieur au nôtre. Ils ont marqué, c’est-à-dire qu’ils repèrent la dernière trace du petit garçon près de la fontaine du village, près du lavoir le 8 juillet vers 17h”, a-t-elle affirmé avant d’évoquer deux témoignages fiables recueillis par les gendarmes après le drame.

“La clé de l’énigme est à priori dans le village”

“Des voisins, corroborent cette piste. Ils donnent une version légèrement différente. L’un, un adolescent, dit avoir vu le petit garçon descendre vers le lavoir. L’autre, un retraité, dit l’avoir vu remonter la pente, vers la cabane qui est dans les bois et qu’il avait construite avec ses oncles et tantes.” Ce qui ressort de l’enquête de terrain effectuée sur place par la journaliste est que la configuration du Vernet et le peu d’habitants qui y résident font que “la clé de l’énigme est à priori dans le village”.

Crédits photos : Capture d’écran / TF1

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