Le 22 février dernier, Loana Petrucciani était hospitalisée à la suite d’une overdose au GHB. De retour chez elle après une semaine en clinique psychiatrique, l’ancienne gagnante de la saison 1 de Loft Story confie au Parisien aller « très bien ».
Elle sera cette semaine à l’honneur du documentaire La face cachée de… Loana, 20 ans après le Loft, de la télé à la réalité, diffusé le 9 mars sur RMC Story et le 11 mars sur C8. Elle s’est exprimée au Parisien sur sa santé et ses projets, et à La Revue des Médias de l’INA sur sa médiatisation.
Une semaine en clinique psychiatrique
Tout juste sortie d’une semaine en hôpital psychiatrique après une overdose dans un hôtel du Lavandou, en plein tournage du documentaire qui sera diffusé à la télévision cette semaine, Loana Petrucciani a comparé cette expérience à une « leçon de vie », au Parisien. Si elle se demande « comment [elle fait] pour guérir aussi vite », elle reconnaît avoir « joué avec la mort il y a quelques années » et fait plusieurs tentatives de suicide.
Mais cette période est révolue, déclare-t-elle, affichant même une prudence particulière au volant : « J’ai peur maintenant de la mort parce que je sais que la vie est précieuse. » Optimiste, elle a partagé au quotidien son projet d’ouvrir un cabaret à Cannes avec son meilleur ami d’ici l’été, et d’en être la directrice artistique.
« Je n’ai jamais rêvé d’être célèbre »
« Je ne suis pas rentrée dans la maison (le loft de Loft Story, ndlr) pour être célèbre. J’y suis rentrée pour tomber amoureuse. Et je suis tombée amoureuse », admet l’ancienne de star de télé-réalité au Parisien. À La Revue des Médias, elle confirme n’avoir « jamais rêvé d’être célèbre », elle qui n’a jamais été « accro aux stars » lorsqu’elle était adolescente.
Si Loana est une figure médiatique depuis ses 23 ans, elle concède au quotidien francilien qu’elle aurait préféré une vie paisible : « J’aurais voulu être à l’écart comme eux et faire des bébés. Ça aurait été la plus belle des vies. »
Sa participation à la télé-réalité ne l’a « pas fracassée », estime-t-elle, au contraire : « Elle a changé ma vie, l’a embellie, m’a permis de voyager, a fait de moi ce que je suis, de rencontrer des gens extraordinaires, m’a ouvert des portes. J’ai fait un album, dessiné des vêtements. Sans la télé-réalité, je n’aurais jamais pu faire tout ça. J’étais danseuse en boîte de nuit. Je n’aurais pas eu un avenir radieux. »
Sans la télé-réalité, je n’aurais jamais pu faire tout ça. J’étais danseuse en boîte de nuit. Je n’aurais pas eu un avenir radieux.
« Je ne me suis jamais sentie harcelée par les médias »
« La Loana des magazines est une jeune femme fragile et forte à la fois. C’est exactement moi. Les gens m’ont connue telle que je suis et les portraits qui sont faits de moi sont fidèles à la réalité », partage-t-elle à La Revue des médias.
Dans les interviews qu’elle a accordées, Loana évoque aussi son rapport au public, à qui elle n’a « jamais rien caché » : « Que je sois grosse, que je sois droguée, que je sois alcoolique, je me suis toujours montrée telle que j’étais ».
Si la presse, people surtout, n’a cessé de faire de ses déboires ses gros titres, elle entend avoir un « certain respect » pour les médias, et vice-versa. « Quand j’étais au plus bas, ils ont fait preuve d’une certaine mesure. Il faut bien qu’ils racontent ce qui se passe… Mais ils auraient pu montrer tellement pire. En contrepartie, je donne beaucoup, je leur donne ce dont ils ont besoin », déclare-t-elle à l’INA, en expliquant « donner des nouvelles » aux journalistes de Voici et Closer lorsqu’ils la contactent. Alors parler aux médias « fait partie de [sa] vie ».
Que je sois grosse, que je sois droguée, que je sois alcoolique, je me suis toujours montrée telle que j’étais.
Plus que d’entretenir un lien étroit avec la presse, Loana la lit et l’achète, classant « les articles dans des classeurs », qu’elle compare à « un album photo ou un journal intime ».
En septembre dernier, la personnalité médiatique a choisi de dénoncer les violences conjugales infligées par son ex-compagnon sur Facebook, dans un long texte, photos à l’appui. Le livre Sexisme story, tout juste publié, explique pourquoi la gagnante de Loft Story est devenue le symbole des violences sexistes.
Interrogée par La Revue des Médias, elle estime que l’auteur, Paul Sanfourche, a raison, mais refuse d’être un symbole : « Je ne suis pas quelqu’un de féministe et je ne veux pas être un symbole, mais je suppose que je suis une bonne représentante du traitement qui peut être réservé aux femmes ».
- Doit-on s’inquiéter des clichés amoureux véhiculés par la télé-réalité ?
- Pourquoi regarde t-on (encore) la télé-réalité ?
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