Il semblerait qu’il y ait eu conflit d’intérêts entre Jamie Spears et Tri-Star, la société de management qui gérait la
tutelle de la pop star. Le patriarche du clan Spears avait décidé de faire appel à cette firme peu après avoir obtenu d’un juge la mise sous tutelle de sa fille en 2008.

Or, d’après le New York Times, Jamie Spears venait alors de contracter un prêt de 40.000 dollars auprès de la même société, et ce via la gestionnaire financière Lou Taylor qui a joué un rôle central dans le contrôle exercé sur
Britney Spears ces dernières années. Un fait pour le moins troublant qui non seulement fait planer le doute sur un conflit d’intérêts qui semble flagrant, mais vient une nouvelle fois prouver que cette tutelle n’avait certainement pas été mise en place dans le meilleur intérêt de la chanteuse, quand bien même son état psychologique était préoccupant à l’époque.

Les preuves s’accumulent

Jamie Spears aurait capté environ 6 millions de dollars en vertu de son rôle de tuteur durant les 13 années qu’a duré la tutelle, tandis que Tri Star prélevait 5 % des revenus de la star. A l’heure actuelle, de nombreuses zones d’ombre planent encore sur la gestion de la fortune de Britney Spears et, en novembre dernier, son avocat, Mathew Rosengart, s’interrogeait encore sur l’écart flagrant qu’il y avait entre la fortune de sa cliente et les revenus massifs générés par son catalogue et ses concerts au fil des années.

Enfin, l’avocat n’avait pas manqué de mettre en exergue la personnalité trouble de Jamie Spears qui, décrit comme alcoolique et accro aux jeux d’argent, n’a jamais eu la moindre expérience en gestion financière et avait été contraint de se déclarer en faillite personnelle par le passé.

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