Interviewé par le journal Le Nouveau Détective, Jean-Baptiste Alary, l’avocat de Cédric Jubillar, a donné des indications sur le rôle que tiennent l’amant de Delphine Jubillar et sa femme dans le dossier d’enquête.

Et si les gendarmes se trompaient de cible ? C’est du moins ce que laisse entendre maître Jean-Baptiste Alary. Dans une interview donnée au Nouveau Détective, publiée ce mercredi 26 janvier, l’avocat de Cédric Jubillar a rappelé des éléments troublants sur l’amant de Delphine Jubillar, sa femme et sur ce qu’ils faisaient le 15 décembre 2020, le soir de la disparition de l’infirmière. Mais d’abord, il commence par contextualiser en expliquant comment cette femme a découvert la liaison qu’entretenait son mari avec Delphine Jubillar.

« Cet homme donnait des cours de piano. Un jour, sa femme est entrée à l’improviste et est tombée sur Delphine, a précisé Jean-Baptiste Alary. Il a juré que celle-ci était son élève alors qu’ils venaient sans doute d’avoir une relation intime dans le lit conjugal. Quand elle a appris la vérité, on comprend qu’elle se soit sentie trahie, humiliée« , a-t-il ajouté.

« Tout ça n’intéresse pas les gendarmes« 

De plus, l’enquête a révélé que Delphine Jubillar et la femme de son amant se sont envoyé des SMS, le soir du 15 décembre, quelques heures avant la disparition de l’infirmière. L’avocat en a révélé la teneur : « La femme écrit : ‘Écoute, tant que je suis dans cette maison, tu arrêtes et tu nous laisses tranquilles.’ Delphine lui répond : ‘Promis, je ne contacterai plus ton mari. Je vous respecte.’ »

Cependant, les deux amants n’en restent pas là, selon Jean-Baptiste Alary : « L’après-midi même, [ils] échangent des ‘je t’aime’, ‘j’ai envie de toi’… On imagine la colère noire de son épouse. » Dès lors, l’avocat échafaude une théorie : « Elle a très bien pu dire à son mari quelque chose comme : ‘Tu commences à me faire chier, on va la voir, l’autre, et on va s’expliquer.’ Cela expliquerait que Delphine sorte précipitamment au milieu de la nuit, vêtue seulement d’une doudoune, sans prendre son sac à main. »

Alors qu’il fait tout pour obtenir la libération de son client, présumé innocent à ce jour, l’avocat de Cédric Jubillar conclut : « Pourquoi cette femme a-t-elle effacé vingt-quatre textos échangés avec Delphine, ce soir-là, pour n’en conserver que trois ? Tout ça n’intéresse pas les gendarmes. C’est dommage, parce que moi, ça m’intéresse beaucoup. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture Facebook

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