Alors que trois jours de fête ont été annoncés pour célébrer le couronnement de Charles III en mai prochain, une question brûle les lèvres : le prince Harry sera-t-il présent ? En coulisses les spéculations vont bon train. Etat des lieux.

Pas les bienvenus ! Selon un sondage commandé par The Independant, 43% des Britanniques estiment que le prince Harry et Meghan Markle ne doivent pas être invités au couronnement de Charles III en mai prochain. Au Royaume-Uni, la colère gronde contre l’ancien chouchou de la couronne britannique. Trop c’est trop. Le documentaire Netflix baptisé Harry & Meghan avait déjà écorné son image mais ses mémoires baptisés Spare, provoquent un véritable tollé outre-Manche. Son livre s’arrache mais sa présence n’est pas souhaitée ! Il faut dire que sa venue s’apparente à un véritable casse-tête.

Selon les derniers détails dévoilés par Buckingham Palace, le couronnement du nouveau roi s’étalera sur trois jours. En point d’orgue, une journée du 6 mai très symbolique, où Charles III sera couronné sous les voûtes gothiques de l’abbaye de Westminster. Lors d’une cérémonie qu’il souhaite résolument moderne, il prononcera néanmoins comme le veut la tradition le serment du couronnement, recevra l’onction avant que l’archevêque de Canterbury ne place la couronne de saint Édouard sur sa tête. Puis ce sera à son fils aîné, le prince William, héritier du trône, d’être au centre de toutes les attentions. « Le Prince William, devenu notamment duc de Cornouailles à la mort de la reine Elizabeth et titré Prince de Galles par son père dès le lendemain, aura un rôle : il s’agenouillera devant son père pour ‘rendre hommage’ au nouveau roi. La tradition veut que le Prince de Galles se relève ensuite, touche la couronne, et embrasse le souverain sur la joue gauche«  explique Philip Kyle, auteur d’une biographie sur Charles III parue aux éditions Perrin.

Plusieurs humiliations se profilent pour le prince Harry

De son côté, le prince Harry ne jouera aucun rôle, hormis celui de simple spectateur. Et qui plus est… en costume ! Un nouvel affront pour le Spare, le suppléant, comme il se surnomme lui-même tout au long de ses mémoires ? « Le Sunday Times a récemment révélé que les autres « ducs royaux », dont le Prince Harry qui est Duc de Sussex, ne devraient pas être appelés à en faire autant, ce qui serait une évolution majeure dans le rituel du couronnement » explique le biographe. Autre humiliation potentielle et non des moindres : le salut au balcon de Buckingham Palace. Comme au jubilé de la reine Elizabeth II, le duc de Sussex ne sera pas invité à saluer la foule aux côtés des Windsor. En choisissant de se mettre en retrait de la famille royale, le prince Harry paie son exil au prix fort.

Pour l’heure, Buckingham Palace n’a pas annoncé la liste des invités. Mais il y a fort à parier que Charles III souhaitera tendre la main à son fils et l’invitera aux célébrations de son couronnement. Hors de question pour le souverain d’avoir le mauvais rôle. Et ce malgré les critiques ouvertes de son fils cadet à longueur d’interviews. Mais le cas Meghan Markle reste en suspens.« Si la question de l’invitation fait peu de doute, celle de la présence de Harry et Meghan est bien moins sure. Il sera très compliqué pour eux de se présenter devant des foules britanniques, alors que l’opinion publique est de plus en plus agacée par leurs prises de parole » explique Philip Kyle. Déjà, lors du jubilé de la reine Elizabeth II, le couple Sussex avait été ignoré, voire hué par plusieurs Britanniques en colère. De plus, « le spectacle des Sussex, habillés de haute couture, détournerait très probablement l’attention des masses et des médias du roi, » redoute Daniela Elser du NZ Herald. Mais le duc de Sussex peut-il décemment refuser de se rendre à l’un des moments les plus marquants de la vie de son père ? « En même temps, on peut imaginer que le Prince Harry comprenne l’importance de ce moment dans la vie de son père et y assistera. Quelle que soit leur décision, la présence ou l’absence de Harry et Meghan sera abondamment commentée » précise Philip Kyle. Reste que dans tous les cas, le prince Harry est perdant. Jugé déloyal s’il absent, il sera humilié s’il est présent.

Un « plan de réconciliation » organisé avant le couronnement

Alors qu’il faisait la promotion de son ouvrage sur la chaîne ITV face à Tom Bradby, le prince Harry a évoqué sa présence au couronnement de son père le 6 mai prochain, offrant un ultimatum à la famille royale en guise de réponse. « La balle est dans leur camp » a-t-il affirmé. Pour calmer le jeu et arrondir les angles, un sommet de réconciliation pourrait être organisé avant le 6 mai, selon les informations du Times. « Il faut juste qu’Harry se retrouve dans une pièce avec le roi et le prince de Galles, quelques autres membres de la famille, et quelques personnes en qui il a confiance pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il s’agisse d’une embuscade » explique la journaliste Roya Nikkhah. Demandera-t-il à être entouré de personnes de confiance, comme Ed Lane Fox, son ancien secrétaire privé ou Christopher Geidt, l’ex secrétaire privé de la défunte reine ? Si une telle réunion avait lieu, autant dire que les membres de la Firme seront sur leurs gardes. Et si le prince Harry venait à tout dévoiler dans la presse, une fois les tractations terminées ? Des dernières mésaventures est né un excès de prudence. Un accord de silence pourrait-il être signé ? Mais pour cela, encore faut-il que le prince Harry soit disposé à discuter. « Harry a clairement fait savoir qu’il avait certaines conditions avant d’accepter toute invitation. Il est toujours possible de se réconcilier si les deux parties sont prêtes à le faire. Mais je ne pense pas que le côté Harry va céder. Il n’a jamais eu tort à propos de rien, donc ce n’est pas un très bon début «  souligne l’historien Hugo Vickers.

Après cette réunion, Charles III, William et Harry arriveront-ils à se mettre d’accord. Et si, comme bon nombre de leurs discussions ébruitées dans les mémoires du prince Harry, père et fils peinaient à régler leurs différends ? Charles III, soucieux de ne pas envenimer la situation, pourrait alors faire appel au Premier ministre, Rishi Sunak. Et s’appuyer sur le « précédent Churchill ». En 1953, Winston Churchill, alors Premier ministre, avait déclaré au duc de Windsor (qui avait abdiqué en tant qu’Édouard VIII plus de 16 ans auparavant) qu’il ne serait pas le bienvenu au couronnement de la reine Élizabeth II. Bye bye fauteur de troubles. Tout danger était écarté. De son côté, le duc de Sussex pourrait finalement décider de jouer son joker, et prétexter l’anniversaire de son fils Archie, né le même jour que le date du couronnement, pour fausser compagnie à la famille royale en ce jour historique. Devenu persona non grata, le prince Harry décidera peut-être de ne pas faire de vagues, et rester dans sa villa de Montecito avec femme et enfants. Ou bien, fâché, jouera-t-il avec le feu en acceptant l’une des nombreuses propositions des chaînes américaines de commenter en direct le couronnement de son père en échange de plusieurs millions de dollars ? L’appât du gain pourrait s’avérer plus fort que les liens du sang…

Crédits photos : @BESTIMAGE / DIRECTION ARTISTIQUE GALA

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