Ce mercredi 2 mars, la France entière a été touchée par une terrible nouvelle, Jean-Pierre Pernaut s’est éteint à l’âge de 71 ans. Une terrible épreuve pour les journalistes du groupes TF1, et surtout pour David Pujadas, de qui il était très proche depuis toujours.
Il a quitté le journal de 13h le 18 décembre 2020 pour profiter de la vie, de la retraite, comme le soulignait Julien Arnaud ce mercredi 2 mars en direct sur TF1 avant d’annoncer la terrible nouvelle : Jean-Pierre Pernaut est décédé à l’âge de 71 ans. Une nouvelle annoncée par l’AFP, à la suite d’un communiqué de la famille du défunt.
Celui qui avait repris les rênes du JT en 1988, à la fois apeuré et excité par cette occasion, s’est finalement épanoui au fil des années. Et pour preuve, ce n’est que 33 ans plus tard, qu’il a décidé de quitter son bébé, son journal régional sur mesure. Mais, pas encore tout à fait décidé à quitter le navire de la première chaîne, Jean-Pierre Pernaut avait lancé sa propre émission sur LCI, chaîne du groupe, et avait réussi à attirer les téléspectateurs. L’annonce du décès du journaliste ce 2 mars a donc été un véritable crève-cœur pour les membres de la chaîne.
Et principalement pour David Pujadas, qui l’a toujours connu. Au moment de l’annonce du décès, ce dernier tenait l’antenne avec son émission « 24h Pujadas » consacrée à la guerre en Ukraine. Mais avant de commencer, il a tenu à rendre un hommage puissant et poignant à son confrère : « Il y a des soirs où il est plus difficile que d’autres d’annoncer les nouvelles. On va parler bien sûr dans un instant de l’Ukraine mais d’abord la mort de Jean-Pierre Pernaut. C’est une nouvelle éprouvante ». Les larmes aux yeux, la gorge serrée, il se remémore face caméra ses souvenirs avec Jean-Pierre Pernaut « Je crois pouvoir le dire, au nom de la rédaction, pour moi-même qui ai démarré avec lui il y a un peu plus de 30 ans… Je l’ai bien connu, j’ai travaillé avec lui et pas seulement avec le Jean-Pierre Pernaut que vous avez tous connu au quotidien dans son journal. Il savait se saisir d’une actualité dont on pouvait penser qu’elle n’était pas la sienne. Elle était la sienne, il savait en rendre compte de la façon la plus synthétique et avec la même curiosité qui l’animait tous les jours. »
Avant de finir comme il se doit, par un hommage collectif, Encore une fois, c’est au nom de la rédaction que je lui rends hommage« .
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