Figure emblématique du petit écran, Daniela Lumbroso se tient pourtant éloignée des plateaux de tournage depuis 2018. Dans les colonnes de “Closer”, l’animatrice de 61 ans en a dit plus sur sa discrétion.
Un sacré CV. Daniela Lumbroso a donné de sa personne à la télévision en devenant la cheffe d’orchestre de plusieurs émissions de divertissement des années 1990, à l’image de Face cachée ou encore de La Machine à chanter. De talk-shows à la présentation de soirées événementielles, comme la Fête de la musique, l’animatrice de 61 ans a navigué jusqu’à se faire beaucoup plus discrète. Dans les colonnes d’un nouveau numéro de Closer, paru vendredi 10 février, elle a levé le voile sur son absence, évoquant une certaine intransigeance dans le milieu : “Avec les réseaux sociaux, la pression de l’apparence est difficile à supporter. Je n’ai plus envie d’être confrontée en permanence au jugement.”
Se penchant davantage sur le sujet, Daniela Lumbroso a évoqué auprès de nos confrères la place parfois difficile de la femme dans le milieu de l’audiovisuel : “Mon départ remonte à juste avant le phénomène ‘#Metoo’. La révolution féministe n’avait pas eu lieu. La raison qui m’a été donnée était de ‘renouveler les générations’.” Et de souligner un certain traitement en faveur de la gent masculine : “Cela ne concernait pas les animateurs plus âgés, toujours à l’écran.”
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Daniela Lumbroso : ses mille et un projets
Si Daniela Lumbroso s’est éloignée des écrans, celle-ci se place désormais derrière la caméra : “J’apprécie l’activité de production qui me permet de faire le show d’une autre façon, de choisir les artistes, les images, les décors…” a-t-elle indiqué à Closer. Pour rappel, la maman de Lola (née de sa relation avec l’avocat Jean-Louis Bessis) et de Flora et Carla (nées de son union avec Éric Ghebali, l’un des fondateurs de SOS Racisme) avait créé sa société de production, Degel Prod, en 2004. Pourtant, la pétillante brune n’a pas décidé pour autant de ne plus jamais être sous le feu des projecteurs et se verrait même sur scène : “J’adorerais aussi faire de la comédie. On m’a d’ailleurs proposé un très beau rôle au théâtre…”
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Cyril Moreau/Bestimage
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PHOTOS – Rétro 2022 : Retour sur les 20 coups de gueule télé de l’année
Le premier coup de gueule télé qui a marqué 2022 est bel et bien celui fait par Laurent Ruquier sur le plateau d’On n’est pas couché, le 8 janvier. Suite aux propos d’Emmanuel Macron – qui avait indiqué vouloir « emmerder les non vaccinés » -, l’animateur phare de France Télévision avait rapidement partager son avis sur le sujet.
« C’est pas en attirant l’attention des non vaccinés qu’on va me faire oublier ceux que moi j’ai vraiment envie d’emmerder : tous les médecins qui, au lieu d’être dans les hôpitaux, sont sur les plateaux de télévision depuis deux ans à nous raconter connerie sur connerie« , avait lâché Laurent Ruquier, révolté.
Toujours au sujet de la pandémie, Nadine Morano avait été conviée sur BFMTV afin d’évoquer la troisième dose de rappel contre le Covid-19. Face à la journaliste Apolline de Malherbe, la députée européenne avait rapidement fait savoir quelles étaient ses revendications sur le sujet.
« Je suis dans la même situation que le président de la République, je lui ai rappelé. J’ai eu le Covid, j’ai eu une dose de vaccin, j’ai été obligée d’avoir une deuxième dose sinon mon pass s’arrêtait donc je considère que c’est une vaccination administrative, obligatoire« , avait-elle scandé, avant d’ajouter, catégorique : « Moi je ne ferai pas de troisième dose«
Durant les mois précédant les élections présidentielles, les candidats étaient régulièrement présents sur les plateaux de télévisions afin de défendre leurs positions mais pas que… Certains en ont profité pour dévaloriser leurs adversaires. À l’instar de Valérie Pécresse qui, face à Laurence Ferrari en février dernier, avait tapé du point sur la table concernant la campagne fantôme d’Emmanuel Macron. Pour rappel, lors de cette intervention, le chef d’État n’avait toujours pas annoncé sa candidature.
« Je trouve ça tout à fait lâche de ne pas venir défendre, soi-même, son bilan. Aujourd’hui, on a besoin que ce bilan soit montré clairement aux yeux des Français et pas l’écran de fumée« , avait-elle lâché. Des propos cashs auxquels elle a précisé qu’Emmanuel Macron était « un président qui a peur de débattre » et « qui a peur d’affronter son bilan« .
En février dernier, alors en pleine campagne présidentielle, les noms des candidats alors en lice étaient sous le feu des projecteurs. Un fait normal en somme mais qui a agacé Éric Zemmour, un coiffeur qui a le même nom que le leader de Reconquête. Présent sur le plateau de BFMTV, ce dernier avait dénoncé les nombreux actes de vandalisme qui l’ont précédemment visé.
« J’exploite la marque parce qu’il s’agit de mon vrai prénom, le même que lui, mais je ne le connais pas« , avait-il clarifié. « Je suis coiffeur ambassadeur pour L’Oréal professionnel et j’habite sur la Côte d’Azur. La marque est déposée, c’est un groupe. Rien à voir avec le journaliste, une fois pour toutes, nous n’avons aucun lien de parenté« . Une prise de position qui était, à son sens, essentielle.
Suite à son fameux « meeting raté », Valérie Pécresse avait rapidement qualifié les critiques faites à son sujet comme un « phénomène machiste« . Une opinion qui a rapidement été contestée en février par Daniel Riolo sur le plateau d’Estelle à Midi. À l’animatrice, le journaliste avait estimé que le fait que l’ancienne candidate à la présidentielle se soit « servi de cette excuse pour expliquer son meeting raté » comme étant très « dérangeant ».
« La question que je me pose c’est : est-ce que c’est grave qu’elle ait raté ce meeting ? Est-ce qu’aujourd’hui, on n’est pas tous devenus dérangés et fracassés de la tête par rapport à la forme ?« , s’était-il ensuite interrogé, perplexe…
Début mars, Jean-Pierre Pernaut a disparu. Une mort qui a ému le pays entier mais également Patrick Poivre d’Arvor qui, de passage sur le plateau de BFMTV, a tenu à défendre l’honneur de son ancien collègue (et ami). « C’est quelqu’un qui a été injustement raillé par cette petite classe journalistique qui aujourd’hui, évidemment, va lui dresser des arcs de triomphe. Mais c’était moche la manière dont ils parlaient de la façon dont lui-même sentait la France, sentait les Français« , avait-il fait savoir, encore peiné par la mort du célèbre présentateur.
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