Il nous régale tous les soirs avec son émission Tous en cuisine. Pourtant, Cyril Lignac cache une blessure indélébile. Marqué par le décès de sa mère survenu en 2014, le cuisinier raconte, dans son autobiographie, comment il a essayé de lui faire plaisir en lui offrant un cadeau « inaccessible ».
Il officie tous les soirs devant les fourneaux de son appartement parisien. Cyril Lignac est devenu pendant le confinement la figure incontournable de l’émission Tous en cuisine, diffusée chaque soir en direct sur M6. Mauvais à l’école, Cyril Lignac a toujours été attiré par les arts de la table. Pourtant, le chef étoilé aurait pu emprunter une toute autre voie s’il n’avait pas pu compter sur le soutien sans faille de sa mère Janine, décédée en 2014. « Nous avions une relation unique. Entre elle et moi, c’était fusionnel« , écrit le cuisinier star dans son autobiographie, Histoires de goûts, parue en février dernier aux éditions Robert Laffont. « Quand on était ensemble, on était bien. Bien sûr, elle avait de la poigne – elle était Scorpion, comme moi – et il lui arrivait de se fâcher quand c’était nécessaire. Mais elle était profondément juste. »
Pour remercier sa maman, le cuisinier, qui commence alors à gagner de l’argent, lui fait un cadeau hors de prix. « Je lui ai offert un sac Chanel. Je le trouvais joli et cela semblait être un objet que les Parisiennes appréciaient. J’imaginais aussi que recevoir un présent qui nous avait autrefois été inaccessible la ferait rêver », poursuit Cyril Lignac. « Elle ne l’a jamais porté, à part une ou deux occasions et seulement pour me faire plaisir. » Le chef se rend compte de son erreur. « Ce qui la rendait heureuse était là, devant elle. C’était sa maison, ses enfants, son mari, le temps que nous passions ensemble, tous les quatre. Le reste n’avait aucune importance. »
Le cadeau le plus précieux qu’il puisse faire à sa mère, c’est d’être là pour elle. « Elle aimait la vie plutôt que le matériel », conclut l’animateur de Tous en cuisine. Six ans après sa disparition, il continue toujours de pleurer cette maman chérie. « Mourir à 56 ans, c’est trop tôt… », confiait l’acolyte de Jérôme Anthony auprès de Libération. « La relation avec elle, c’est ce que j’avais de plus essentiel dans ma vie. Tous les conseils de bon sens qu’elle m’a donnés… Elle m’a permis de traverser sans encombre les chemins de perdition qu’on peut rencontrer à la tété… ou, plutôt, avec la notoriété. »
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