Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !

Philippe Hamidou, comme tous les Français, doit faire face au confinement. Vendeur ambulant, le frère de Dany Boon peut continuer son activité. Il s’est confié auprès de La voix du Nord, en kiosque jeudi 26 mars 2020.

C’est une période difficile pour tout le monde. Depuis le 17 mars 2020, Emmanuel Macron a annoncé un confinement national. Une première dans l’Hexagone, qui nous poussent donc à chercher des astuces pour tenir le coup. Et il va sans dire que les Français se montrent désormais inventifs. Trouver des recettes pour changer des pâtes ou des exercices pour se défouler sans sortir de la maison, ce n’est pas toujours évident. Mais certaines entreprises nous facilitent bien la vie pendant cette crise, qui a débouché sur l’instauration d’un état d’urgence sanitaire. Les supermarchés qui livrent gratuitement un panier de courses, ou encore les plateformes comme CDiscount et Amazon qui priorisent désormais les colis de première nécessité. Et c’est aussi le cas des vendeurs ambulants, qui ont reçu l’autorisation du gouvernement de poursuivre leur activité tant qu’il s’agit de vente à emporter.

Le frère de Dany Boon, vendeur de pizzas

Philippe Hamidou, lui, est vendeur de pizzas. Dans son camion rose bonbon, il sillonne les alentours d’Armentières, sa ville natale, depuis presque sept ans. Et aujourd’hui, il ne dort presque plus. Dans les colonnes de La voix du Nord, en kiosque jeudi 26 mars 2020, le frère de Dany Boon se confie sur l’impact du confinement sur son commerce. “On en a passé des nuits blanches à attendre les autorisations officielles”, a-t-il révélé à nos confrères. Et bien sûr, son activité a ralenti : “La fin de la semaine a été plus calme que le début”, explique Philippe Hamidou. En effet, le vendredi soir, il a enregistré une baisse d’environ 50% sur ses ventes. Le samedi, la journée était pratiquement normale tandis que le dimanche, Philippe Hamidou assure que “ce sont [s]es livraisons qui [les] ont sauvés”. Le frère du célèbre acteur ch’ti propose, depuis le début du confinement, un service de livraison à destination des personnes fragiles. Pour les autres en revanche, il faudra remplir une attestation dérogatoire pour pouvoir se déplacer.

Et Philippe Hamidou a pris ses précautions : “En temps normal, je gère huit commandes par quart d’heure. Là, je suis passé à trois pour qu’il n’y ait pas trop de monde devant le camion, a-t-il déclaré. S’il vend moins de pizzas que d’ordinaire, il l’affirme : continuer son travail est essentiel à la survie de son activité. “Pour le mois de mars, ça ira, nous ne sommes pas dans le négatif, je pourrai assurer les paies. Pour avril, on verra”, assure-t-il à nos confrères. Et surtout, Philippe Hamidou ne percevra “aucune aide de l’État” pour remettre son affaire à flots après la catastrophe. Mais bien sûr, certains ne comprennent pas cette initiative. Au début de la semaine précédente, un internaute a accusé Philippe Hamidou de tirer parti de cette situation inédite pour engendrer des profits. Pour le chef d’entreprise, hors de question de ne pas se défendre. “Si nous sommes là, c’est parce que notre commerce aide des gens, mais aussi parce que je veux sauver l’emploi de mes deux salariés, avait-il alors rétorqué. Reste à savoir si Dany Boon ira faire la queue devant le camion de son frère !

À lire aussi : Dany Boon : ce jour où il a failli perdre son enfant né prématurément

Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail, pendant 2 mois.
En savoir plus

  • Des menus simples et délicieux
  • Des exercices sportifs ludiques
  • Nos astuces pour vous affiner

Source: Lire L’Article Complet