Face à l’épidémie de coronavirus qui se propage en France, les autorités sanitaires françaises pourraient donner leur accord à une mise sur le marché d’une pilule anti-Covid, actuellement développée par les laboratoires Pfizer, comme l’a révélé le JDD dimanche 2 janvier 2022.

Restez informée

Cela fait maintenant presque deux ans que le coronavirus a fait son apparition sur le territoire français, et l’épidémie n’a jamais été aussi forte dans le pays, notamment à cause de l’arrivée du variant Omicron. Alors que le taux d’incidence du Covid-19 bat des records en France, le gouvernement a décidé de mettre en place de nouvelles mesures à partir du lundi 3 janvier 2022, tout en continuant de miser sur une vaccination massive de la population. Pour rappel, la 3e dose de rappel est désormais obligatoire pour les personnes âgées de 18 ans ou plus, afin de conserver son pass sanitaire, qui devrait être prochainement transformé en pass vaccinal.

Si les vaccins étaient jusqu’à présent la principale arme des gouvernements de toute la planète pour lutter contre le coronavirus, la première pilule anti-Covid pourrait rapidement être mise sur le marché. Selon les informations dévoilées par le JDD dimanche 2 janvier 2022, les autorités sanitaires françaises étudient actuellement de très près le développement de la pilule baptisée Paxlovid par les laboratoires Pfizer, dont le vaccin anti-Covid est déjà le plus répandu au sein de la population française. Toujours en phase d’essai clinique, ce nouveau traitement a dévoilé des résultats intermédiaires encourageants. Selon les données de Pfizer, cet antiviral réduirait de 89% les risques d’hospitalisation et de décès chez les patients adultes risquant de développer une forme grave du Covid-19.

Pilule anti-Covid : la Haute Autorité de Santé et l’Agence nationale de sécurité du médicament étudient l’efficacité du traitement

Si les résultats définitifs de l’essai clinique mené par Pfizer sur ce nouveau traitement venaient à confirmer ces premières données, la pilule anti-Covid Paxlovid pourrait être disponible dès le mois de janvier 2022. Pour l’instant, les avis de la Haute Autorité de Santé et de l’Agence nationale de sécurité du médicament sur ce traitement sont attendus d’ici trois semaines. « Si les décisions de ces instances étaient favorables, cela pourrait changer la donne« , a indiqué le ministère de la Santé dans les colonnes du JDD. « L’intérêt de ce traitement, qui semble avoir une efficacité assez importante, c’est de réduire la charge virale pour diminuer le risque de formes graves« , a souligné l’infectiologue Benjamin Rossi.

Source: Lire L’Article Complet