Face à la propagation rapide et massive du coronavirus, les compétitions sportives sont suspendues. De quoi impacter les émissions consacrées au sport. Ce dimanche 15 mars, Hervé Mathoux présentera donc le dernier numéro du Canal Football Club… mais sans Pierre Ménès. Explications.
L’heure n’est plus vraiment à la rigolade. Si certains tentent de dédramatiser la situation, l’épidémie du coronavirus prend une ampleur de plus en plus inquiétante. Près de 3 000 cas ont été confirmés en France, faisait une soixantaine de morts. L’angoisse est réelle. Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe a ainsi annoncé l’interdiction de tous les rassemblements de plus de cent personnes. Tout le monde est donc impacté. Cela se ressent dans le moindre acte du quotidien. Qu’il s’agisse des rayons vides des supermarchés, les écoles fermées, les sorties de films repoussées, les tournages de séries mis en stand-by ou encore les émissions de télévisions sans public. Tout prouve que ce virus n’est pas à prendre à la légère. Pas question de prendre le moindre risque.
C’est également le cas dans le monde du sport. Ce vendredi 13 mars, la Ligue de football professionnel a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de la Ligue 1 et la Ligue 2. Même constat à l’étranger. Alors, forcément, cela affecte les émissions consacrées au sport. A l’instar du Canal Football Club de Hervé Mathoux, dont le dernier numéro sera diffusé ce dimanche 15 mars, comme l’annonce PureMédias. Programme qui « sera enregistré sans public » et qui « reprendra en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus et du retour des rencontres de football », expliquent nos confrères.
La décision de Canal + et Pierre Ménès
Pourtant, il y aura un grand absent sur le plateau du Canal Football Club ce dimanche. Il s’agit de Pierre Ménès. S’il apparaitra à l’antenne « en duplex », le journaliste ne profitera pas de cette dernière avec ses camarades. En cause ? « Il fait partie des personnes sensibles et à risque du fait de sa récente greffe », précisent nos confrères. Une information confirmée par le principal intéressé sur son compte Twitter. «La direction estime que c’est un trop grand risque pour une personne à risque comme moi après ma greffe », affirme ce dernier, assurant tout de même ne pas être atteint par le coronavirus : « Par pitié pas de parano. Je ne suis pas malade ». « Il me restait trois jours à vivre », lâchait brutalement Pierre Ménès à Konbini en octobre 2019. En 2016, son état de santé était en effet préoccupant. Et c’est un euphémisme. Le journaliste a bien failli mourir d’une cirrhose Nash, causée par l’obésité, l’hypertension et un diabète de type II mal maîtrisé.
« J’ai commencé à m’éteindre comme une bougie », se remémorait ce jeune grand-père. Et d’expliquer : « Ton foie ne fixe plus de protéines, donc tu perds du muscle, tu perds du poids, ce qui n’était pas bien grave dans mon cas. Et puis commencent les dialyses pendant quatre mois. Ça t’épuise, tu pisses plus, donc t’as le ventre qui se gonfle. Il faut te ponctionner deux fois par semaine. Il y a eu les vomissements, il y a eu les crampes, il y a eu… Mais c’est pas une immense douleur, c’est une immense fatigue. T’es au bout du rouleau». Jusqu’à cette fameuse greffe du foie et du rein. C’était le 12 décembre 2016. Moins de quatre mois plus tard, il revenait sur les écrans. Mais pas question de jouer avec le feu, et encore moins avec sa vie. C’est donc de chez lui, loin de tous virus, qu’il apparaîtra pour la dernière fois (pour l’instant) à l’antenne.
Bonjour je ne serai pas sur le plateau du CFC. La direction estime que c’est un trop grand risque pour une personne à risque comme moi après ma greffe. J’interviendrai en duplex de chez moi. Ça va me faire drôle mais par pitié pas de parano. Je ne suis pas malade. ❤️
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