Interne en médecine générale, Marine Lorphelin est en première ligne pour lutter contre la pandémie de coronavirus. La Miss France 2013 raconte son quotidien aussi mouvementé que dramatique aux urgences dans les colonnes de Paris Match cette semaine.
Interne des hôpitaux de Paris, Marine Lorphelin s’engage pour lutter contre la pandémie de coronavirus. La jeune femme effectue notamment des gardes de nuit. Pour Paris Match, elle raconte son quotidien. « Je travaille dans une unité Covid-19 au sein d’un établissement de la Fondation Cognacq-Jay, en périphérie parisienne », indique la Miss France 2013. qui précise effectuer des journées de garde, « quasiment 24 heures non-stop ». Et sur le chemin de l’hôpital, l’ancienne reine de beauté a pu faire une triste constatation. Plus les jours passent, plus les rues de Paris se remplissent à nouveau. « C’est effrayant car la situation est fragile et il en faudrait peu pour que déferle une nouvelle vague de l’épidémie », s’alarme Marine Lorphelin. La jeune femme qui espère toujours se marier en fin d’année malgré la pandémie confie également « avoir été déboussolée » car son « service de médecine interne et maladies infectieuses a été le premier à accueillir des patients Covid-19 ».
« Je n’avais pas l’habitude de gérer autant de détresses respiratoires. (…) C’était autre chose avec un afflux de personnes qui nécessitaient une surveillance rapprochée et dont l’état pouvait devenir critique en quelques heures », témoigne-t-elle. La belle brune raconte ainsi comment elle s’est adaptée aux nouvelles règles d’hygiène et aux couches de protection supplémentaires à mettre. « Surblouse, tablier en plastique, charlotte, lunettes… On porte jusqu’à trois paires de gants, les uns par-dessus les autres », indique-t-elle. Surtout que son service a manqué de matériel au début de l’épidémie. « J’ai en charge six ou sept patients ; ça ne paraît pas énorme, mais, quand l’état d’un ou de deux d’entre eux se détériore, ça le devient rapidement. Ce qu’il faut surveiller en priorité : la température, la saturation en oxygène et la fréquence respiratoire », explique Marine Lorphelin. Un quotidien harassant qui n’est pas prêt de changer tout de suite.
Source: Lire L’Article Complet