Ce samedi 19 décembre, Clémence Botino devra céder sa place à l’une des vingt-neuf prétendantes au titre de Miss France 2021. Malgré la pandémie de la Covid-19, elle ne regrette pas son règne.
A propos de
Clémence Botino
Porter la couronne, Clémence Botino en rêvait. L’étudiante de la Sorbonne s’impatientait de sillonner les routes de l’Hexagone, toujours vêtue de son écharpe, et de représenter son pays. La pandémie de la Covid-19 et les deux confinements ont envoyé valser son ambition. La Miss France 2020 n’aura pas foulé le tapis rouge au Festival de Cannes. La Guadeloupéenne n’a pas non plus assisté aux classiques foires régionales, et n’a pas rencontré les préfets de France. Son sacre, qui touchera à sa fin ce samedi 19 décembre lors de l’élection Miss France 2021, n’a ressemblé à aucun autre. Mais Clémence Botino n’éprouve “aucun regret”, comme elle l’a expliqué dans les colonnes du Parisien, paru en kiosque ce samedi 19 décembre.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le contexte sanitaire n’a pas balayé d’un revers de main ses espoirs et ses projets de Miss France. “Je le répète une dernière fois : Arrêtez de dire que j’ai raté mon année, vous ne vivez pas avec moi”, a-t-elle d’abord assené. Confinement oblige, Clémence Botino a dû “s’adapter à la situation”, comme “trouver d’autres supports” pour faire entendre sa voix. Celle qui envisage de concourir à Miss Univers se demande même si “ce contexte si particulier de 2020” ne lui a pas donné un coup de pouce. Pour exister, Clémence Botino a dû se réinventer. “Tenir une chronique de dix minutes sur des destins hors du commun de personnages âgées pendant deux mois”, diffusée sur les ondes d’une radio locale en Guadeloupe, fait sa fierté.
Un autre drame
La pandémie de la Covid-19 et les deux confinements n’ont pas été les seuls événements marquants du règne de Clémence Botino. La nuit du 3 au 4 juillet 2020, la jeune femme de 23 ans a échappé aux flammes d’un incendie meurtrier au sein de son immeuble, comme le relatait Paris Match. Interrogée par nos confrères, quelques jours après le drame, la successeure de Vaimalama Chaves se réjouissait de ne pas avoir “été touchée” et d’être encore “en vie”. “J’ai eu peur de ne pas revenir. On n’est pas préparé à cela”, avait-elle confié.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Romain Doucelin / Bestimage
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