On sait désormais qui incarnera Jacques Chirac dans le prochain film de Léa Domenach. Un biopic sur la vie l’ancien président de la République et son épouse qui agace leur fille. « Ils ne savent peut-être pas qu’elle est toujours en vie », déplore Claude Chirac dans le n°3817 de Paris Match, en kiosque ce jeudi 30 juin.

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Il se prépare un film sur l’histoire des Chirac. Annoncé pour 2023, il retracera la vie du couple public qui a habité l’Élysée onze ans, entre 1995 et 2007. Catherine Deneuve y incarne Bernadette Chirac, surnommée la tortue par son époux pour sa petite taille, qui donnait l’impression à l’ancien président que sa femme traînait des pieds en comparaison à ses grandes enjambées. Michel Vuillermoz lui donne la réplique dans le rôle d’un Jacques Chirac « bluffant de réalisme » selon le n° 3817 de Paris Match, en kiosque ce jeudi 30 juin. Un biopic qui agace Claude Chirac, la fille de l’ancien couple présidentiel.

Déjà, parce que Léa Domenach, sa réalisatrice n’a pas eu le soin de l’informer de son projet. Outre ce manque de courtoisie, « ils ne savent peut-être pas que Bernadette est toujours en vie », a déploré avec cynisme la fille cadette des Corréziens. Il est en effet rare de réaliser des biopics avant la mort de leurs sujets. Bernadette Chirac, qui fêtera ses quatre-vingt-dix ans le 18 mai prochain s’est abstenue de commentaires. Celle qui fut surnommée « la Première dame préférée des Français » n’est pas apparue publiquement depuis 2020. Elle avait alors été aperçue en fauteuil roulant sur les berges de la Seine, quai Voltaire à Paris.

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Depuis le décès de son époux le 26 septembre 2019, Bernadette Chirac s’est retirée de la vie publique. Le plus souvent, c’est donc sa fille -qui avait d’ailleurs été la conseillère en communication de son père-, qui donne de ses nouvelles. En mars dernier, cette dernière évoquait l’état de santé de sa mère dans La Montagne. « Elle va le mieux possible. La situation s’est apaisée, elle va bien », confiait-elle. Claude Chirac se démène au quotidien pour Bernadette, car elle « a fait le choix à titre personnel de permettre à (ses) parents de finir leur vie chez eux ». Une décision, qui l’a conduite a endossé un rôle d’aidante. La fille cadette des Chirac ne s’en enorgueillit pas. « C’est un choix que font des milliers de familles. D’autres font le choix d’installer leurs parents dans des institutions. Il n’y a pas un bon ou un mauvais choix », avait conclu celle qui soufflera sa soixantième bougie en décembre.

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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