Ils nous ont captivés, émus ou fait frissonner. Que ce soit à la télévision, en livre, sur scène ou au musée, découvrez nos coups de coeur de l’actualité culturelle du moment.
Nous aurions pu évoquer la prestation poignante de Penelope Cruz dans L’Immensita. L’histoire d’une femme, mère comblée, mais épouse malheureuse, qui développe une relation intense avec sa fille aînée qui se vit garçon. Ce rôle pourrait bien lui offrir un Oscar en mars. Mais nous avons choisi de faire le focus sur la prestation de Claire Keim, efficace dans la série « Année zéro ». Le concert d’Indochine, show à grand spectacle magnifiquement filmé, nous a emballés et nous avons été transportés par les beaux mots d’amour de Maria Casarès et Albert Camus, échangés sur scène avec fougue par Jean-Marie Galey et Teresa Ovidio. L’humour, plein d’autodérision de Monsieur Poulpe, nous a enfin ravis, tout comme la prose pleine de fantaisie de Frédéric Perrot.
Télévision
Année zéro
Voyage dans le temps
Et si vous pouviez changer votre passé ? Ce thème fascinant et récurrent au cinéma et à la télévision se trouve au cœur de l’intrigue d’Année zéro. La nuit du 31 décembre 2023, Marc, un grand chirurgien, est assassiné dans l’hôpital où il exerce. Anne, son ex-femme, Cédric, son meilleur ami, et Juliette, lieutenant de police, viennent sur les lieux du crime, mais lorsqu’ils quittent l’ascenseur qu’ils ont emprunté, ils découvrent qu’ils ont été ramenés un an en arrière. L’occasion pour eux d’empêcher le meurtre, mais aussi de remettre de l’ordre dans leur vie personnelle. L’intrigue policière fonctionne parfaitement et on suit avec intérêt comment les trois personnages principaux se démènent pour corriger leurs erreurs. « Année Zéro ne raconte que cela, confie le créateur de la série Maxime Crupaux. Une histoire d’amour et d’amitié fantastique où, en essayant de sauver ceux qu’ils aiment, les personnages se réparent aussi eux-mêmes ». Avec un joli casting emmené par Claire Keim, Emilie Dequenne, Marc Riso et Éric Caravaca.
J-C.H
Disponible sur www.6play.fr
Spectacles
Nombril
Monsieur Poulpe se met à nu
L’humoriste, à la tête d’émissions comme Crac crac et Recettes pompettes, n’avait jamais sauté le pas du one man show. Avec Nombril, il se lance de bien belle manière. Dans ce spectacle, sans temps morts, il se raconte avec une sincérité désarmante et toute la causticité qu’on lui connaît. Coloscopie, traumatisme de l’enfance, incapacité à s’engager sentimentalement… Tout y passe dans un habile ping-pong avec le public. Un spectacle, corrosif et tendre à la fois.
C.N
Nombril de Monsieur Poulpe au Palais de glaces, à Paris, du 19 janvier à fin mars puis en tournée en France.
Casarès une géographie amoureuse
Passionnément, à la folie
Et si 2023 était placée sous le signe de l’amour ? Quoi de mieux, en ce cas, pour commencer l’année que d’assister à une grande passion. Celle qui anima la comédienne Maria Casarès et l’écrivain Albert Camus fut hors-norme. Jean-Marie Galey et Teresa Ovidio, mis en scène par Elisabeth Chailloux nous font revivre sur la scène de la Scala leurs tiraillements, leurs abandons et leur foi absolue en leur amour, si incandescent. On assiste à leur coup de foudre, le 6 juin 1944, alors le romancier est alors déjà marié à Francine, restée en Algérie. Ces deux écorchés vifs, tentent de résister, mais ils ne peuvent échapper à ce lien qui les unit au-delà des conventions. Rien ne pourra plus les séparer, comme en témoigne la correspondance fiévreuse qu’ils entretiennent pendant douze années. Et qui résonne avec force dans la bouche de ces deux comédiens.
C.N
Casarès une géographie amoureuse jusqu’au 29 janvier, les vendredis et samedis à 19h30, le dimanche à 14h30. Relâche le 20 janvier.
Livre
Ce qu’il reste d’horizon
Abasourdi par la disparition de ses parents, le héros de ce livre décide de tout plaquer (boulot, appartement…) et de se livrer à toutes les fantaisies. Une façon d’échapper aux contraintes de la société. Un moyen, surtout, de fuir son deuil. Frédéric Perrot nous offre ici un roman plein d’humour, qui pointe aussi les dérives de notre société de consommation. «J’avais tout ce qu’il me fallait puisque je n’avais rien. (…) C’est un luxe notable, je m’en suis rendu compte avec le temps. Si on me retirait tout, je ne perdrais rien. Y a-t-il plus grande richesse ? » A méditer.
C.N.
Ce qu’il reste d’horizon (Mialet Barrault) de Frédéric Perrot.
Musique
Indochine
Leur célébration
En six concerts donnés dans les cinq plus grands stades de France entre mai et juillet dernier, Indochine a réuni plus de 415 000 spectateurs. Un record pour une fête gigantesque pour les 40 d’un groupe qui n’en finit pas de se réinventer. « Une putain de fierté pour nous tous » confie Nicola Sirkis qui reconnaît avoir été « incapable de chanter les premières notes de Nos célébrations tant l’émotion était forte » devant les 100 000 fans du Stade de France. Tous ces souvenirs se retrouvent désormais en CD, DVD et Blu-Ray avec l’intégralité du show capté à Lyon et un making of. Une version collector propose également un magnifique livre de photos. Et maintenant en route vers les 50 ans !
J-C.H
Crédits photos : PWARRIN/MERLINPRODUCTION/M6
A propos de
-
Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !
Claire Keim
Suivre
Suivi
Autour de
Source: Lire L’Article Complet