Menacée de mort depuis plusieurs jours, comme elle le confiait sur son compte Twitter, Christine Kelly a reçu le soutien d’un total de 70 associations. Ces dernières ont décidé de s’engager concrètement auprès de la présentatrice de « Face à l’info », comme le révèle le blog de Jean-Marc Morandini. Non Stop People vous en dit plus.
Depuis le 14 octobre dernier, Christine Kelly est à la présentation de « Face à l’info ». Une nouvelle émission diffusée sur CNews qui avait fait polémique. En raison, le recrutement d’Eric Zemmour, polémiste et personnage controversé du PAF. Et il semblerait que l’indignation aurait laissé place à la haine. En fin de semaine dernière, Christine Kelly révélait qu’elle avait été victime de menaces de mort sur son compte Twitter. « J’ai beaucoup encaissé. Je ne tolère aucune volonté de blesser, gratuitement », a-t-elle écrit dans un Tweet épinglé à son profil. Elle lançait ensuite un appel à l’aide auquel Marlène Schiappa avait répondu, lui faisant part de son soutien.
La secrétaire d’Etat n’est désormais plus la seule à soutenir Christine Kelly. Selon les infos du blog de Jean-Marc Morandini, ce mercredi 4 décembre, un total de 70 associations a décidé de monter au créneau et prêter main forte à l’animatrice et chroniqueuse de « TPMP ». Les organisations ont choisi d’interpeller directement Emmanuel Macron. « Patrick Karam [vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France, ndlr] et 70 associations ont souhaité attirer votre attention sur la situation inacceptable et particulièrement préoccupante que vit aujourd’hui Madame Christine Kelly », peut-on lire dans un texte adressé au président de la République. « Cette journaliste exemplaire, ancienne membre du CSA, est aujourd’hui la victime d’un harcèlement systématique et de menaces de mort parce qu’elle anime l’émission ‘Face à l’info’ sur CNews », est-il également écrit.
En dénonçant une « campagne de harcèlement (…) un coup porté à la liberté d’expression et à la liberté de la presse », ces 70 associations demandent au chef de l’Etat de « prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faire cesser ces menaces et en retrouver les auteurs ». Les collectifs estiment que « l’Etat ne peut en aucun cas tolérer que des extrémistes utilisent l’intimidation pour museler les médias ». Un appel coup de poing.
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