Dans les colonnes du journal L’Équipe, en kiosque ce vendredi 15 novembre, Charlotte Gainsbourg s’est confié à cœur ouvert sur le temps qu’il lui a fallu avant d’accepter son corps, et sur sa peur de prendre du poids.
Si Charlotte Gainsbourg exerce un métier d’image, il n’a pas été évident pour elle de s’entendre avec son corps. Longtemps, elle s’est sentie mal à l’aise dans sa peau. Malgré un travail sur elle-même, facilité par la pratique de différents sports, il reste encore des traces de ces « complexes physiques ».
Dans une interview accordée dans le numéro de L’Équipe de ce vendredi 15 novembre, la fille de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin se livre sur son rapport à sa silhouette, et ses troubles alimentaires qui en découlent. « Pour que je prenne du poids pour un rôle, il faut qu’il en vaille le coup car ça m’angoisse terriblement », avoue-t-elle, sans aucun filtre, avant de poursuivre : « Je fais très attention à mon alimentation. Je suis de nature maigre, mais je suis complètement tordue avec cette idée-là. J’ai banni plusieurs aliments, j’ai une nature boulimique. Je ne gère pas encore parfaitement ce problème et j’ai besoin de beaucoup de contrôle de moi-même. J’admire les personnes naturellement saines. Moi, je ne suis que dans l’excès. Pas malsain, mais destructeur. » Une parole libre, qu’elle a acquise également au fur et à mesure des années, elle qui a longtemps pris l’habitude de « préserver sa vie privée », comme elle le confiait dans nos colonnes le 17 mai 2017.
Ce n’est pas la première fois que Charlotte Gainsbourg évoque l’obsession de son poids. Il y a un an dans les pages du magazine Vogue, elle expliquait que ces complexes remontaient à l’enfance : « J’aurais adoré grandir dans une famille où la beauté physique n’avait pas d’importance mais malheureusement ce n’était pas le cas », déplorait-elle. Ses parents, eux-mêmes, ont toujours été soucieux de leur image, certainement en raison de leur célébrité : « Mon père était très porté sur la question et ma mère aussi, qui vivait dans l’admiration de la beauté très hollywoodienne de sa propre mère. On avait l’impression qu’il n’y avait que le physique qui comptait », se souvenait-elle. Un état d’esprit dont elle a visiblement hérité.
Ses conseils avisés à sa fille
Toutefois, Charlotte Gainsbourg refuse d’inculquer cette philosophie à ses enfants, et que sa fille Alice Attal développe les mêmes complexes que sa maman. Dans un entretien accordé au supplément du New York Magazine, The Cut, à propos de sa vision de la beauté, en avril 2017, l’interprète de Deadly Valentine révélait qu’elle apprenait à la jeune femme maintenant âgée de 17 ans, « à s’accepter telle qu’elle est ». « C’est souvent difficile cet âge, parce que vous ne voulez pas être vous même », reconnaissait-elle. Pour que sa fille accède à cet amour de soi, elles ont toutes les deux posé pour la campagne Comptoir des Cotonniers collection automne-hiver 2015-2016, ainsi que pour la marque de jeans J Brand la même année.
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